Rechercher sur le site

Face à la pression climatique, sanitaire et économique, la question des traitements homologués en agriculture biologique prend une importance décisive. En 2025, le cadre européen et français se consolide autour d’une logique claire : priorité aux méthodes préventives, recours mesuré à des produits de biocontrôle, micro-organismes, substances de base et minérales, et vérification stricte de l’homologation pour chaque usage. Le mot-clé, c’est la cohérence : des intrants UAB (utilisables en agriculture biologique) aux bases de données officielles, tout s’orchestre pour sécuriser l’agriculteur et protéger les écosystèmes. Les marques et réseaux techniques — de Solabiol à Neudorff, en passant par Or Brun, Fertiligène, TerraNature, Naturea, AgroBio et Agribio — occupent le terrain, mais l’AMM et l’usage autorisé restent le sésame ultime. Les nouveautés portent notamment sur les conditions d’emploi du cuivre, la structuration des « substances de base », et une meilleure lisibilité des « usages » grâce aux catalogues publics. L’enjeu : une protection efficace, traçable, pédagogique et motivante pour franchir un cap vers la performance agroécologique.

  • VĂ©rifier l’homologation : consulter E-phy, la base europĂ©enne des substances actives, et le catalogue des usages avant tout achat.
  • PrivilĂ©gier la prĂ©vention : rotations, diversitĂ©, infrastructures agroĂ©cologiques et seuils d’intervention.
  • Recourir au biocontrĂ´le et aux substances de base : effets ciblĂ©s, profils de risques maĂ®trisĂ©s, alternatives crĂ©dibles.
  • Cuivre sous conditions : usages majeurs autorisĂ©s mais encadrĂ©s en 2025, protections renforcĂ©es des travailleurs et de l’environnement.
  • Se former et documenter : guides ITAB, notes INAO et ressources ministĂ©rielles pour rester alignĂ© avec le règlement 2018/848.

Cadre 2025 des traitements homologués en agriculture biologique : bases légales, règles et sources officielles

Le cadre juridique de l’agriculture biologique en France s’appuie sur le règlement européen (UE) 2018/848. Il fixe les principes structurants : interdiction des pesticides et engrais de synthèse, exclusion des OGM, restriction sévère des additifs, et priorité à des méthodes préventives qui réduisent l’usage curatif. Cette architecture est complétée par des textes d’application listant les substances et conditions d’usage pour les produits de protection des plantes utilisables en bio.

En pratique, le contrôle s’effectue à deux niveaux. D’abord, l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) d’un produit, avec ses usages précis (culture/cible/dose). Ensuite, la conformité bio : la substance active doit figurer parmi celles autorisées au titre de l’agriculture biologique. Côté France, E-phy centralise les AMM pour produits phytopharmaceutiques et matières fertilisantes. Au niveau européen, une base dédiée permet d’identifier les substances de base et celles à faible risque.

Pour gagner en clarté et en sécurité, les agriculteurs et conseillers s’appuient sur des ressources publiques et techniques. Le catalogue national des usages aide à formuler les demandes et comprendre les libellés d’usages. Les notes techniques précisent les règles de mise en œuvre sur le terrain et l’actualité réglementaire, comme les conditions d’emploi renforcées du cuivre en 2025 pour protéger les travailleurs et prévenir la contamination environnementale.

Référence Rôle Utilité pour l’agriculteur bio
E-phy Base nationale AMM Vérifie produit, dose, culture, cibles, délais
Base UE pesticides Substances actives Identifie substances de base et Ă  faible risque
Catalogue des usages Norme des libellés Clarifie le triptyque culture/cible/usage
Note INAO Interprétation bio Rappelle les conditions spécifiques AB
Ressources réglementées Panorama bases Accès consolidé aux catalogues officiels

Le ministère en charge de la transition écologique rappelle que la bio s’inscrit dans une trajectoire structurée par des objectifs de surfaces et d’externalités réduites, avec un pilotage partagé et un soutien multi-acteurs. La solidité du cadre évite les zones grises : chaque usage se justifie, se vérifie, se trace. Voilà le point d’appui pour choisir, en confiance, des traitements efficaces et conformes.

Quelles familles de traitements homologués en bio en 2025 ? Biocontrôle, micro-organismes, minéraux et substances de base

Les traitements homologués en agriculture biologique regroupent plusieurs familles complémentaires. Le biocontrôle s’appuie sur des mécanismes naturels : micro-organismes bénéfiques, extraits de plantes, phéromones et confusions sexuelles, barrières physiques. Les micro-organismes (bactéries, champignons, virus) ciblent un bioagresseur avec précision, réduisant les impacts hors cible. Les minéraux, tels que le soufre ou le cuivre, restent des piliers historiques mais avec des conditions strictes d’emploi. Enfin, les substances de base (ex. acide acétique, prêle, lait écrémé, bicarbonate) sont reconnues pour des usages particuliers, avec une logique de profil de risque favorable.

En 2025, l’ANSES confirme l’autorisation de produits à base de cuivre comme fongicides, tout en imposant des mesures renforcées de protection des travailleurs et de l’environnement. La prévention de l’accumulation dans les sols et la maîtrise des risques d’exposition sont au cœur des décisions. Parallèlement, les catalogues distinguent les substances « à faible risque » et les « substances de base », ce qui aide l’agriculteur à prioriser des solutions à profil toxicologique plus doux lorsque l’efficacité et l’usage en culture le permettent.

Dans le commerce, plusieurs marques positionnent des produits UAB et de biocontrôle. On retrouve des références chez Solabiol et Neudorff pour la protection du potager et des vergers, tandis que des réseaux comme AgroBio et Agribio relaient les retours d’expérience terrain. Des amendements et supports de culture homologués, proposés par Or Brun, Fertiligène ou TerraNature, complètent la boîte à outils agronomique. L’important reste de vérifier l’AMM et l’usage en conditions réelles via E-phy, car les étiquettes peuvent varier selon les lots et les cultures.

  • BiocontrĂ´le : confusion sexuelle, phĂ©romones, extraits vĂ©gĂ©taux, argiles, barrières physiques.
  • Micro-organismes : Bacillus spp., Trichoderma spp., Beauveria spp., virus granulose, selon usages.
  • MinĂ©raux : soufre contre oĂŻdiums, cuivre contre mildiou et tavelure, sous plafonds et conditions.
  • Substances de base : matières simples autorisĂ©es pour usages prĂ©cis et souvent multifonctions.
  • Adjuvants : homologuĂ©s et compatibles, uniquement si l’étiquette AB et l’AMM le mentionnent.
Famille Exemples Forces Points de vigilance
Biocontrôle Phéromones, argile kaolinite Ciblage, faible impact Positionnement préventif, conditions météo
Micro-organismes Bacillus, Trichoderma Spécificité, compatibilité AB Conditions d’application, température/pH
Minéraux Soufre, cuivre Efficaces en fongicide Plafonds, EPI, risques sols/eau
Substances de base Bicarbonate, prêle Profil de risque favorable Usages limités, variabilité d’efficacité
Adjuvants Huiles végétales Améliorent l’adhérence Vérifier AMM et compatibilité

Pour compléter, lisez la ressource de référence sur les produits UAB et la page dédiée aux enjeux du cuivre. À la question « les traitements naturels sont-ils toxiques ? », la réponse repose sur l’usage et la dose : le naturel n’absout pas l’évaluation du risque. Pour un éclairage pédagogique, voir cet article de l’Agence Bio sur le sujet : les traitements naturels sont-ils toxiques ? L’éthique bio, c’est l’efficacité avec mesure et responsabilité.

Vérifier l’homologation d’un traitement AB : méthodes fiables, bases de données et exemple pas-à-pas

Pas de réussite durable sans méthode. Léa et Karim, viticulteurs en conversion, ont structuré leur démarche en trois temps : audit de leurs bioagresseurs, choix de leviers préventifs, puis ciblage des traitements UAB uniquement quand le seuil d’intervention est atteint. Chaque produit est vérifié sur E-phy, avec double contrôle des usages et des délais avant récolte. Le réflexe gagnant ? Documenter à chaque intervention la version d’étiquette et le numéro d’AMM.

Le cœur du système repose sur trois portes d’entrée : E-phy pour les produits et leurs usages, la base européenne pour les substances actives et la catégorie « low-risk » ou « substance de base », et le catalogue des usages pour traduire clairement « culture x cible x application ». S’y ajoutent les notes INAO pour l’interprétation bio, et les guides techniques ITAB/FiBL pour situer les nouveautés réglementaires 2025, y compris sur les filières aquacoles et les algues.

  • Étape 1 : identifier culture, ravageur/maladie, stade et seuil d’intervention.
  • Étape 2 : via E-phy, vĂ©rifier produit, dose, dĂ©lai, EPI requis.
  • Étape 3 : confirmer la substance dans la base UE et sa catĂ©gorie (base/low-risk).
  • Étape 4 : croiser avec le catalogue des usages pour l’alignement culture/cible.
  • Étape 5 : consulter la note INAO pour les prĂ©cisions AB.
Outil Objectif Action concrète
E-phy AMM et étiquette Rechercher le produit et lire l’onglet « usages autorisés »
Base UE pesticides Statut substance Filtrer « low-risk » ou « basic substance »
Catalogue des usages Libellé d’usage Vérifier code/usage conforme à la demande
Note INAO Lecture bio Valider la compatibilité avec le règlement AB
Guides ITAB/FiBL Mise à jour Intégrer règles 2025, filières spécifiques

Pour approfondir, référez-vous au panorama des produits réglementés et catalogues officiels et au guide FiBL « nouvelles règles pour 2025 », utile notamment pour le volet aquacole et la période transitoire. Les filières bio restent dynamiques, mais l’ossature du contrôle rend la trajectoire lisible et motivante pour toutes les tailles d’exploitations.

Une fois la méthode ancrée, vous gagnez en autonomie : chaque décision est traçable, argumentée et optimisée. C’est la signature d’une protection des cultures à la fois professionnelle et résolument bio.

Protection intégrée et calendrier d’intervention : biocontrôle, prévention et actualités des usages en 2025

L’agriculture biologique performe quand l’agronomie mène la danse. Un itinéraire technique solide place d’abord les actions préventives : rotations, variétés adaptées, densités raisonnables, haies et bandes fleuries, irrigation raisonnée, sol vivant. L’idée est simple : plus la plante est résiliente, plus les interventions curatives reculent. Les produits homologués AB deviennent alors des sécurités, mobilisées au bon moment.

Les vergers illustrent bien cette finesse d’arbitrage. Il faut surveiller le trio maladies-ravageurs-adventices et lier l’observation aux seuils d’intervention. Les retours d’expérience sur les ravageurs dominants et les stratégies associées sont précieux. Pour s’outiller en 2025, explorez ce panorama opérationnel : principaux ravageurs à surveiller dans les vergers. Intégrer confusion sexuelle et piégeage massif au calendrier réduit la pression avant tout traitement.

Sur la carte réglementaire, quelques signaux forts jalonnent l’année. Le fongicide cuivre reste mobilisable sous conditions renforcées ; les stratégies de biocontrôle gagnent en pertinence. Côté semences, des décisions spécifiques sont parfois prolongées par manque d’alternatives, comme pour les traitements de semences du blé via Copseed re-autorisés jusqu’en 2026. Les MAEC incitent à des systèmes plus vertueux, soutenant l’adoption de leviers préventifs et le suivi fin des interventions.

  • Surveiller rĂ©gulièrement les parcelles et tenir un cahier d’observation.
  • DĂ©finir des seuils d’intervention quantifiĂ©s et validĂ©s par la filière.
  • Programmer confusion/biocontrĂ´le en prĂ©ventif, traiter au bon stade.
  • IntĂ©grer dĂ©sherbage mĂ©canique et paillages pour limiter les herbicides.
  • Capitaliser les retours de campagnes pour ajuster le plan l’annĂ©e suivante.
Levier Objectif Bénéfice Quand l’activer ?
Rotations et couverts Rupture des cycles Moins de maladies/ravageurs, sol structuré Conception de l’assolement
Confusion sexuelle Réduire accouplements Baisse population lépidoptères Avant vols massifs
Micro-organismes Action ciblée Réduction curative mesurée Aux premiers symptômes
Minéraux (soufre/cuivre) Fongicide Efficacité éprouvée Fenêtre météo favorable, EPI stricts
Désherbage mécanique Maîtrise adventices Limite recours chimique Aux stades sensibles des adventices

Pour suivre l’actualité des autorisations et arbitrages, consultez : point réglementaire sur Copseed, cuivre et biocontrôle. Et, pour élargir la vision des bénéfices systémiques, le ministère dresse une synthèse claire des impacts de la bio et des objectifs publics : politiques publiques et agriculture biologique. La ligne directrice ne change pas : sécuriser la production, maîtriser les risques, et renforcer l’autonomie.

Cette cohérence agronomique transforme le traitement en ultime maillon d’une stratégie préventive. Le résultat : moins d’imprévus, plus de sérénité.

Comparateur 2025 des traitements homologués en agriculture biologique

Filtrez, triez, exportez. Astuce: appuyez sur “/” pour chercher.

Tapez pour filtrer le tableau. Utilisez des mots séparés par un espace.
Famille:
Statut:
4 résultats
Famille Usages clés Statut réglementaire Points forts Vigilances
Données éditables dans le code. Abréviations: AMM = Autorisation de mise sur le marché, EPI = Équipements de protection individuelle, UE = Union européenne.

Intrants fertilisants et supports de culture autorisés : construire la résilience du sol et limiter la pression sanitaire

Protéger les cultures, c’est d’abord nourrir le sol. Les matières fertilisantes et supports de culture homologués en bio participent de la stratégie globale, en améliorant la vie microbienne, la structure et la nutrition minérale. Les bases officielles recensent ces produits et leurs usages, comme E-phy pour la partie homologation. Le principe : choisir des intrants compatibles AB (UAB), à partir de ressources naturelles et renouvelables, et adapter les apports aux besoins réels de la culture.

Sur le terrain, des gammes reconnues fournissent composts, amendements organiques, stimulateurs de sol et supports pour jeunes plants. Des marques comme Or Brun, Fertiligène, TerraNature et Naturea proposent des formulations pour favoriser humus, mycorhization et rétention d’eau. Les réseaux AgroBio et Agribio relaient des retours d’expériences, tandis que des labels internationaux tels que BioGro peuvent figurer sur des produits importés. Là encore, la vérification de l’homologation et des usages autorisés demeure incontournable.

Cette base agronomique a un effet direct sur la protection des plantes. Un sol vivant réduit la pression de certaines maladies telluriques et améliore la nutrition azotée grâce aux légumineuses, ce qui diminue les à-coups de croissance propices aux ravageurs. Les couverts végétaux, la minéralisation contrôlée et l’apport de composts stables aident à lisser la saison, à soutenir les défenses naturelles de la plante et à limiter la dépendance aux traitements curatifs.

  • PrivilĂ©gier des composts mĂ»rs Ă  C/N stabilisĂ©.
  • Associer lĂ©gumineuses pour la fourniture d’azote et la biodiversitĂ© microbienne.
  • Stimuler la mycorhization et l’exploration racinaire.
  • Mesurer, via analyses de sol et de sève, pour ajuster finement les apports.
  • Maintenir une couverture du sol maximale pour protĂ©ger la structure.
Intrant Fonction Bénéfice Vigilance
Composts organiques Source d’humus Stabilité, rétention d’eau Qualité et maturité
Amendements calciques pH et structure Activité biologique Dose et timing
Stimulateurs (extraits) Résilience plante Défenses naturelles Homologation et essais
Supports de culture Démarrage plants Vigueur homogène Traçabilité des composants
Algues et dérivés Oligo-éléments Anti-stress Qualité matière première

Pour les aspects filières spécifiques, notamment aquacole et algues, le guide FiBL règles 2025 précise la période transitoire et les ajustements pour une mise en conformité sans rupture. Renforcer son sol, c’est réduire le besoin de traiter : la meilleure efficacité, c’est souvent celle que l’on n’a pas eu à mobiliser parce que l’écosystème tenait debout.

Se repérer dans les controverses et s’outiller : toxicité, communication et pilotage économique

Les débats sur la toxicité des traitements « naturels » sont légitimes et utiles. En bio, un produit n’est jamais « innocent par essence » : il est évalué, homologué, et son usage est encadré. La question n’est pas « naturel vs synthèse », mais risque vs bénéfice, avec des mesures de protection et une traçabilité rigoureuse. L’ANSES rappelle, par exemple, la gestion du risque cuivre via des conditions d’emploi et des EPI stricts. C’est le sens de la bio : une exigence de preuve, de proportionnalité et de transparence.

Pour communiquer sereinement, mieux vaut s’appuyer sur des sources publiques et des guides techniques. Des ressources expliquent ce qui est effectivement autorisé et pourquoi, et démystifient les idées reçues. Les méthodes préventives, la rotation, la lutte biologique, le désherbage mécanique et la gestion de la fertilité des sols forment l’ossature. Lorsqu’un traitement est nécessaire, il s’intègre à un schéma d’ensemble cohérent et justifié.

Côté pilotage, la bio se révèle résiliente face aux chocs d’intrants. Réduire la dépendance aux engrais importés, diversifier les productions et planifier les interventions sont autant de leviers pour lisser les coûts. Les politiques publiques, de la PAC aux plans nationaux, soutiennent la montée en compétence et la structuration des filières, avec des objectifs de surfaces et de consommation bio. Pour une synthèse accessible des bénéfices et des appuis publics, consultez la page dédiée du ministère : l’agriculture biologique : enjeux et soutiens.

  • Appuyer sa communication sur des chiffres et bases officielles.
  • Expliquer la hiĂ©rarchie : prĂ©vention d’abord, traitement ensuite.
  • Rappeler la logique de seuils et de traçabilitĂ©.
  • Valoriser les bĂ©nĂ©fices environnementaux et sanitaires documentĂ©s.
  • Montrer l’efficience Ă©conomique d’une stratĂ©gie intĂ©grĂ©e.
Thème Question fréquente Réponse opérationnelle
Toxicité « Naturel = sans risque ? » Non : toujours évaluer dose, EPI, environnement
Efficacité Le biocontrôle suffit-il ? Oui si préventif et bien calé au stade
Coûts La bio coûte-t-elle plus ? Moins d’intrants, plus de pilotage, résilience accrue
Traçabilité Comment prouver la conformité ? Journal d’intervention + étiquettes + E-phy
Réglementation Où vérifier ? E-phy, base UE, catalogue usages, notes INAO

Pour un rappel pédagogique sur le périmètre des pesticides autorisés en bio, lisez cette synthèse vulgarisée : quels pesticides sont autorisés en AB. Parce qu’un bon conseil devient un avantage compétitif, capitalisez votre méthodologie et mettez-la au cœur de vos échanges avec vos partenaires.

Comment savoir si un produit est réellement utilisable en agriculture biologique ?

Vérifiez l’AMM et l’usage dans E-phy, confirmez que la substance active est autorisée pour l’AB au niveau européen (substances de base, faible risque le cas échéant), et croisez avec le catalogue des usages. Conservez l’étiquette et la preuve de la version consultée.

Le cuivre est-il encore autorisé en 2025 ?

Oui, avec des conditions d’emploi renforcées pour protéger la santé des travailleurs et l’environnement. Reportez-vous aux décisions ANSES et à l’étiquette pour les doses, EPI et plafonds.

Les traitements « naturels » sont-ils toujours sans danger ?

Non. Leur risque dépend de la dose, de la formulation et du contexte d’application. La bio encadre l’usage par des AMM, des conditions et la priorité aux méthodes préventives.

Où trouver une liste à jour des produits UAB ?

La DRAAF et l’ITAB publient des guides, mais la source opérationnelle reste E-phy pour vérifier l’AMM par usage. Consultez aussi la base européenne des substances actives et la note de l’INAO.

Quelles ressources suivre pour les actualités ?

Les sites de l’ANSES, des ministères, de l’INAO, ainsi que les chambres d’agriculture. Les points réglementaires comme ceux sur Copseed ou le cuivre sont régulièrement mis à jour.

Retour en haut