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Chaque automne, la chasse aux girolles attire les curieux comme les passionnĂ©s de mycologie. Cette quĂȘte a tout d’un rituel de forĂȘt, oĂč l’on cherche la juste note dorĂ©e, un parfum d’abricot et des plis charnus qui descendent le long d’un pied robuste. Pourtant, l’illusion est frĂ©quente : des sosies orangĂ©s, parfois appelĂ©s « fausses girolles », mettent en dĂ©faut l’Ɠil dĂ©butant et enracinent des confusions potentiellement dangereuses. En 2025, alors que les applications d’identification se multiplient et que les conditions mĂ©tĂ©o bousculent les pĂ©riodes de fructification, l’enjeu reste le mĂȘme : reconnaĂźtre avec certitude ce dĂ©licat champignon pour garantir une cueillette sĂ»re et une cuisine pleine de saveurs.

LĂ©a, amatrice de cueillette, a longtemps confondu les plis des girolles avec les lames des faux sosies. Elle a appris Ă  ralentir, observer, comparer, et Ă  s’appuyer sur des repĂšres solides : couleur dorĂ©e non criarde, odeur fruitĂ©e, chair ferme, plis Ă©pais et dĂ©currents. Son parcours, jalonnĂ© de prĂ©cautions et d’astuces concrĂštes, peut inspirer vos sorties en nature. Vous trouverez ici des mĂ©thodes simples, des tableaux rĂ©capitulatifs, des liens Ă©prouvĂ©s et des outils pratiques pour Ă©viter les erreurs. L’objectif : transformer l’enthousiasme en assurance, la curiositĂ© en connaissance, et la cueillette en expĂ©rience sereine et respectueuse de la forĂȘt.

  • Essentiel : reconnaĂźtre la girolle par ses plis Ă©pais dĂ©currents, son parfum d’abricot et sa chair ferme.
  • Confusions : la fausse girolle et d’autres champignons orangĂ©s trompent les dĂ©butants.
  • PrĂ©cautions : ne consommez jamais un spĂ©cimen douteux ; faites vĂ©rifier par un pharmacien.
  • Outils : guides, applications fiables, et apprentissage sur le terrain en forĂȘt.
  • SĂ©curitĂ© alimentaire : nettoyage doux, cuisson correcte, conservation maĂźtrisĂ©e.
  • Astuces : observer la nature, l’habitat, la mĂ©tĂ©o, la saison, et documenter chaque identification.
  • Mycologie : progresser par la comparaison, la patience, et la rigueur de tri.

Reconnaütre la vraie girolle : critùres d’identification fiables et comparaisons pratiques

La girolle (Cantharellus cibarius), ou chanterelle, sĂ©duit par son Ă©lĂ©gance : un chapeau dorĂ©, ondulĂ©, parfois en entonnoir, des plis Ă©pais qui descendent sur le pied, et une odeur fruitĂ©e Ă©voquant l’abricot. Ce profil sensoriel, plus qu’un simple « look », constitue un faisceau d’indices. Pour LĂ©a, tout a changĂ© le jour oĂč elle a pris l’habitude d’observer lentement trois axes : la morphologie, la texture, et l’odeur. DĂšs lors, les confusions ont fondu.

Commencez par la couleur : une girolle authentique offre un jaune dorĂ© Ă  jaune pĂąle, jamais fluo ni uniforme comme une peinture rĂ©cente. Touchez ensuite la chair : ferme, Ă©lastique, elle ne s’effrite pas au simple contact. Enfin, penchez-vous sur le dessous du chapeau : contrairement aux lames des autres champignons, les girolles possĂšdent des replis Ă©pais, fourchus, dĂ©currents qui se prolongent sur le pied. Cette continuitĂ© visuelle et tactile est un repĂšre majeur.

La perception olfactive est tout aussi dĂ©terminante. Approchez le nez du chapeau : une note d’abricot, douce et nette, accompagne souvent les meilleurs sujets. Quand l’odeur est terne, fade, ou franchement « humide », redoublez d’attention. LĂ©a note dans son carnet la mĂ©tĂ©o des jours prĂ©cĂ©dents ; aprĂšs une pluie suivie de douceur, l’arĂŽme s’exprime mieux. La mycologie de terrain, c’est aussi votre mĂ©moire des sensations.

Plusieurs ressources aident Ă  affiner le regard. Des fiches comme celles de Jardiner Malin, des articles pĂ©dagogiques chez Chasseurs de champignons ou des guides complets mis Ă  jour en 2025 sur Les Jardiniers facilitent la comparaison photo par photo. LĂ©a complĂšte avec des sorties accompagnĂ©es, pour entendre les « trucs et astuces » qui ne s’oublient pas.

La prudence reste votre meilleure complice. La girolle ne possĂšde pas de vraies lames, et son pied est plein, robuste, de couleur proche du chapeau. Les spĂ©cimens trop orange vif, aux lames fines et fragiles, appellent la mĂ©fiance. Si un doute persiste, on s’abstient. Cette discipline personnelle est la base de toute sĂ©curitĂ© alimentaire.

  • Observer la couleur dorĂ©e plutĂŽt que le orange criard.
  • VĂ©rifier les plis Ă©pais dĂ©currents et non des lames nettes.
  • Tester l’odeur d’abricot sur plusieurs individus.
  • Palper la chair ferme et souple, jamais friable.
  • Consigner vos trouvailles et photos pour progresser.
CaractĂ©ristique Girolle (Cantharellus cibarius) Signal d’alerte
Couleur Jaune dorĂ© Ă  jaune pĂąle, nuances naturelles Orange vif, uniforme, « plastifié »
Surface Chapeau ondulé, parfois en entonnoir Chapeau trÚs mince, centre trÚs déprimé
Dessous Plis épais et décurrents Lames fines, distinctes
Odeur FruitĂ©, abricot Absence d’odeur ou odeur d’humiditĂ©
Chair Ferme, élastique Fragile, friable

Conseil final : la constance des critĂšres prime. Une vraie girolle coche toujours couleur naturelle, plis dĂ©currents, odeur agrĂ©able et chair dense ; c’est votre boussole d’identification.

Avant d’aborder les confusions les plus frĂ©quentes, gardez en tĂȘte ces marqueurs fondamentaux : ils vous aideront Ă  repĂ©rer le moindre faux pas chez un sosie trop parfait.

Éviter les confusions : fausse girolle et autres sosies à connaütre absolument

Le piĂšge classique reste la fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca), orange vif et sĂ©duisante, mais dotĂ©e de vraies lames fines et serrĂ©es. Chaque annĂ©e, ces « fausses » causent un carnage chez les cueilleurs novices, Ă  l’image des alertes relayĂ©es par Mon Jardin Ma Maison et des guides dĂ©diĂ©s comme Carte-Champignon. Les symptĂŽmes liĂ©s Ă  cette confusion sont gĂ©nĂ©ralement digestifs, mais l’inconfort peut ĂȘtre rĂ©el. Pour LĂ©a, la rĂšgle est simple : observez les plis. À la moindre lamelle nette et fragile, c’est non.

D’autres champignons sĂšment le doute : certains lactaires orangĂ©s, la chanterelle du chĂȘne plus terne, voire des variĂ©tĂ©s qui rougissent. Le lactaire dĂ©licieux, par exemple, produit un lait orange lorsqu’on le coupe ; il est apprĂ©ciĂ© en cuisine mais ce n’est pas une girolle. Un lactaire jaune qui jaunit franchement Ă  la coupe peut, lui, occasionner des troubles. Il faut donc croiser les critĂšres : couleur, structure du dessous, rĂ©actions Ă  la coupe, odeur, habitat.

Des comparatifs dĂ©taillĂ©s et rĂ©cents sur Les Jardiniers – Distinguer la girolle et POSITIVR soulignent les diffĂ©rences dĂ©cisives. Le chapeau de la fausse girolle est plus mince, parfois trĂšs dĂ©primĂ© au centre, la couleur souvent homogĂšne et criarde, l’odeur peu marquĂ©e. CĂŽtĂ© texture, elle s’écrase plus facilement entre les doigts et ses lames ne se prolongent pas sur le pied comme les plis des vraies girolles.

La prudence s’applique au-delĂ  de ce seul sosie. En terrain humide, de multiples espĂšces orangĂ©es dĂ©stabilisent la vue ; mĂȘme des cueilleurs expĂ©rimentĂ©s hĂ©sitent. Dans ces situations, LĂ©a multiplie les vĂ©rifications, consulte un guide de terrain et reporte l’identification Ă  la maison si nĂ©cessaire. Une dĂ©marche que recommandent des ressources comme enpratique.net et les fiches pĂ©dagogiques du site Champignons du Panier.

  • Face Ă  un orange trop vif : mĂ©fiance.
  • Si vous voyez des lames fines et entiĂšres : renoncez.
  • En doute persistant : demandez au pharmacien ou Ă  un club de mycologie.
  • Évitez les zones polluĂ©es (bords de route, friches industrielles) : prĂ©cautions de base.
  • Ne mĂ©langez pas les espĂšces dans le panier : sĂ©curitĂ© alimentaire.
EspÚce Indice distinctif Comestibilité Conseil pratique
Vraie girolle Plis Ă©pais dĂ©currents, odeur d’abricot Comestible recherchĂ©e VĂ©rifier la fermetĂ© de la chair
Fausse girolle Lames fines, orange vif Indigeste pour certains Éviter en cas de doute
Lactaire délicieux Lait orange à la coupe Comestible Ne pas confondre avec la girolle
Lactaire jaune Jaunit à la coupe Provoque des troubles Abstention conseillée
Chanterelle du chĂȘne Teinte plus terne, odeur faible Comestible variable Confirmer avec un guide

Pour approfondir, explorez le guide expert du lycĂ©e horticole de Lomme (lien) et la fiche « Comment reconnaĂźtre ce champignon prisé » chez Les Jardiniers. Un repĂšre clĂ© en tĂȘte : la girolle n’a jamais de lames.

L’étape suivante ? Passer de l’identification Ă  la cueillette sereine, en prĂ©parant votre sortie et votre matĂ©riel pour une rĂ©colte respectueuse de la forĂȘt.

Test express — Êtes-vous prĂȘt·e Ă  reconnaĂźtre la girolle ?

RĂ©pondez aux 5 questions. Objectif: Ă©viter les confusions avec d’autres champignons.

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Question…

Astuce sĂ©curitĂ©: en cas de doute, ne consommez jamais un champignon et demandez l’avis d’un pharmacien.

Astuces de cueillette en forĂȘt : lieux, saisons, matĂ©riel et prĂ©cautions utiles

La cueillette rĂ©ussie s’anticipe. LĂ©a consulte la mĂ©tĂ©o : une pluie suivie de tempĂ©ratures douces rĂ©veille souvent les girolles. Elle cible des zones mixtes de forĂȘt (feuillus et conifĂšres), avec mousses et litiĂšre Ă©paisse, oĂč la lumiĂšre filtre doucement. Elle privilĂ©gie l’aube, quand la rosĂ©e met en valeur le reflet dorĂ© des chapeaux. Et surtout, elle Ă©tablit un itinĂ©raire respectueux, Ă©vitant les sites sensibles et les bords de routes pour limiter la pollution.

Le matĂ©riel fait la diffĂ©rence. Un panier aĂ©rĂ© protĂšge les champignons et Ă©vite leur macĂ©ration. Un couteau avec brosse intĂ©grĂ©e permet de couper proprement au ras du sol et d’îter feuilles et terre sur place. Un guide illustrĂ© et, en 2025, une application de mycologie fiable (que vous aurez Ă©valuĂ©e en amont) offrent un filet de sĂ©curitĂ©. Toutefois, rien ne remplace l’Ɠil humain et la comparaison mĂ©thodique.

La dĂ©marche sur site suit un protocole. RepĂ©rez une premiĂšre girolle, puis inspectez en Ă©toile ; elles poussent souvent en groupes. Laissez les sujets trop jeunes ou trop vieux pour favoriser le renouvellement et la nature. N’arrachez pas le pied : coupez-le proprement. Triez directement dans le panier par zones, pour Ă©viter qu’un spĂ©cimen douteux contamine le reste. Notez le biotope : essence d’arbres, sol, humiditĂ©, lumiĂšre.

  • PrĂ©parer : carte, mĂ©tĂ©o, rĂ©glementation locale.
  • S’équiper : panier aĂ©rĂ©, couteau, brosse, guide.
  • Identifier : plis dĂ©currents, odeur d’abricot, chair ferme.
  • ProtĂ©ger : ne pas piĂ©tiner inutilement, laisser des individus en place.
  • SĂ©curiser : ne jamais mĂ©langer un doute avec des piĂšces sĂ»res.
ParamĂštre Recommandations Objectif
Saison Automne aprÚs pluies, périodes douces Optimiser les chances de rencontre
Habitat ForĂȘts mixtes, sols moussus, lisiĂšres ombragĂ©es Retrouver les zones propices
MatĂ©riel Panier, couteau-brosse, guide/app fiable Soigner la rĂ©colte et l’identification
Éthique Respect des quotas et biotopes PrĂ©server la ressource
Tri sur place Séparer sûr/douteux, nettoyer sommairement Sécurité alimentaire

Pour Ă©toffer vos repĂšres de terrain, comparez les conseils de Bricoleur Pro, les fiches pratiques enpratique.net, et les synthĂšses de Les Jardiniers – Ă©viter les non comestibles. Rappelez-vous : une sortie bien prĂ©parĂ©e transforme l’intuition en rĂ©sultats concrets.

Avant de vous aventurer plus loin, gardez toujours un plan B : si le doute revient au tri, la pharmacie du coin est votre meilleur alliĂ©. La section suivante explique comment structurer ce contrĂŽle de sĂ©curitĂ©.

La suite vous guide pas Ă  pas pour valider vos trouvailles, de la table de tri Ă  l’avis Ă©clairĂ© d’un professionnel.

Mycologie pratique : tests sur le terrain, tri méticuleux et validation par des pros

De retour Ă  la maison, LĂ©a transforme sa table en poste d’expertise. Elle Ă©tale les rĂ©coltes sur un linge propre et attaque une routine simple. D’abord, la vĂ©rification morphologique : chapeau, couleur, plis dĂ©currents, pied plein, absence de lames. Ensuite, l’olfaction : l’odeur fruitĂ©e doit ĂȘtre prĂ©sente. Enfin, le toucher : la chair doit rester ferme. Ce triple contrĂŽle retire Ă  lui seul la plupart des doutes.

Elle trie en trois catĂ©gories : « SĂ»r », « À confirmer », « Douteux ». Les piĂšces Ă  confirmer feront l’objet d’une comparaison dans un guide fiable ou sur un site reconnu comme Chasseurs de champignons et des dossiers dĂ©taillĂ©s sur Les Jardiniers – champignons toxiques. Les « douteux », eux, ne seront pas consommĂ©s ; c’est une rĂšgle d’or. Cette hiĂ©rarchie protĂšge votre sĂ©curitĂ© alimentaire.

L’avis d’un pharmacien est prĂ©cieux, gratuit et rapide dans de nombreuses rĂ©gions. Apportez des spĂ©cimens entiers, non lavĂ©s, accompagnĂ©s si possible de photos du lieu de cueillette. Les clubs et associations de mycologie locaux proposent aussi des permanences et sorties ; l’apprentissage par la rencontre reste irremplaçable.

CĂŽtĂ© outils, une bonne application peut servir de support, mais ne se substitue jamais au jugement humain. Les articles pĂ©dagogiques de Les Jardiniers – reconnaĂźtre les toxiques, les guides de POSITIVR ou de Jardiner Malin permettent de croiser les sources.

  • Installer un poste de tri propre et lumineux.
  • ContrĂŽler systĂ©matiquement les plis dĂ©currents et l’odeur.
  • Classer : SĂ»r / À confirmer / Douteux.
  • Faire valider en pharmacie ou club de mycologie.
  • Documenter vos dĂ©cisions avec photos et notes.
Étape Action But Critùre de passage
Observation Chapeau, couleur, plis, pied Écarter les sosies Plis dĂ©currents confirmĂ©s
Olfaction Rechercher la note d’abricot Confirmer la signature Odeur agrĂ©able, non humide
Tactile Tester la fermeté de la chair Valider la texture Chair ferme, non friable
Documentation Comparer avec guides/sites RĂ©duire l’incertitude Concordance de sources
Validation Pharmacien/club myco Décision finale Avis favorable

Pour Ă©largir vos repĂšres, voyez les synthĂšses « comment Ă©viter les non comestibles » sur Les Jardiniers et les ressources mĂ©thodologiques de cette fiche dĂ©diĂ©e. Dernier mot : un bon tri est une dĂ©claration de respect pour votre santĂ© et pour la forĂȘt.

Une fois la validation faite, place Ă  la cuisine ! Mais la maĂźtrise ne s’arrĂȘte pas Ă  l’identification : elle continue dans la poĂȘle et au rĂ©frigĂ©rateur.

Cuisine et conservation : transformer la girolle en plaisir sûr sans perdre sa finesse

Une girolle bien identifiĂ©e mĂ©rite une cuisine attentive. LĂ©a commence par un nettoyage Ă  sec : pinceau souple ou linge humide, jamais de trempage prolongĂ©. L’eau dilue les arĂŽmes et dĂ©tĂ©riore la texture. Elle coupe la base terreuse, vĂ©rifie encore les plis et s’assure de l’absence de dĂ©bris. La patience mise dans l’identification se prolonge dans le geste culinaire.

Pour rĂ©vĂ©ler le parfum d’abricot, une cuisson douce est idĂ©ale. Faites revenir dans un peu de beurre clarifiĂ© ou d’huile neutre, salez en fin de cuisson pour prĂ©server le croquant. Une pointe d’ail nouveau, du persil plat, parfois un trait de crĂšme, suffisent. La girolle n’aime ni la surcuisson, ni l’excĂšs d’épices. Elle brille dans une omelette baveuse, une poĂȘlĂ©e de pommes de terre primeur, ou en garniture d’une volaille rĂŽtie.

La sĂ©curitĂ© alimentaire continue Ă  cette Ă©tape. Évitez de conserver longtemps des piĂšces mal nettoyĂ©es. Au rĂ©frigĂ©rateur, deux Ă  trois jours dans un contenant aĂ©rĂ©, c’est un maximum. Pour une conservation plus longue, privilĂ©giez la surgĂ©lation aprĂšs lĂ©gĂšre prĂ©-cuisson : sautez les girolles Ă  sec pour Ă©vacuer l’eau, laissez refroidir, puis congelez Ă  plat avant d’ensacher. La dĂ©shydratation fonctionne, mais modifie la texture ; elle convient mieux aux sauces oĂč l’on rĂ©hydrate Ă  feu doux.

Les ressources culinaires de Jardiner Malin et les conseils pratiques de Les Jardiniers – guide 2025 proposent des associations rĂ©ussies. Si le doute resurgit au moment de cuisiner (un spĂ©cimen suspect retrouvĂ© au fond du panier), adoptez la rĂšgle stricte : on Ă©carte. Ne sacrifiez jamais votre plat ni votre santĂ©.

  • Nettoyage : Ă  sec, rapide, dĂ©licat.
  • Cuisson : feu moyen, sel en fin, pas de surcuisson.
  • Conservation : rĂ©frigĂ©rateur 48–72 h, prĂ©-cuisson avant congĂ©lation.
  • PrĂ©vention : Ă©liminer tout individu douteux au tri final.
  • Inspiration : poĂȘlĂ©es, omelettes, volaille, pĂątes fraĂźches.
Étape cuisine Bon rĂ©flexe But Erreur Ă  Ă©viter
Nettoyage Pinceau/linge, sans trempage Préserver arÎmes et texture Tremper longuement
PrĂ©-cuisson Sauter Ă  sec pour Ă©vaporer l’eau Fixer la saveur Cuisson trop forte immĂ©diate
Assaisonnement Sel en fin, herbes fraßches Respecter le goût Surcharger en épices
Conservation 2–3 jours au frais, congĂ©lation Ă  plat Limiter les risques Stocker en boĂźte Ă©tanche humide
Tri final Écarter le moindre doute SĂ©curitĂ© alimentaire « Tout mĂ©langer »

Pour aller plus loin, consultez cette description dĂ©taillĂ©e et dĂ©couvrez des comparatifs utiles sur Potager Caillebotte. Une cuisine sĂ»re se nourrit toujours d’une identification sĂ»re.

Avant de conclure votre parcours, un dernier récapitulatif comparatif vous aidera à mémoriser les bons réflexes et à éviter les piÚges récurrents.

RĂ©capitulatif comparatif : check-list d’identification et ressources pour progresser en 2025

La progression en cueillette tient au rituel. LĂ©a dĂ©cline Ă  chaque sortie la mĂȘme check-list, du repĂ©rage en forĂȘt au tri final Ă  la maison. Cette constance forge les automatismes et solidifie l’Ɠil. En 2025, la disponibilitĂ© de contenus fiables et de retours d’expĂ©rience en ligne accĂ©lĂšre l’apprentissage, pour peu qu’on reste sĂ©lectif sur ses sources.

Commencez par vous poser trois questions sur chaque spĂ©cimen : les plis sont-ils Ă©pais et dĂ©currents ? La couleur est-elle dorĂ©e plutĂŽt que orange criard ? L’odeur rappelle-t-elle l’abricot ? Si une seule de ces rĂ©ponses vacille, mettez de cĂŽtĂ© et comparez tranquillement. Vous pouvez confronter vos observations Ă  des guides comme Les Jardiniers – astuces essentielles, aux synthĂšses de POSITIVR, ou aux analyses « terrain » de Chasseurs de champignons.

Les piĂšges frĂ©quents mĂ©ritent un mĂ©mo visuel. La « fausse girolle » possĂšde des lames bien sĂ©parĂ©es ; la vraie girolle montre des replis qui se ramifient en fourches. Le pied de la girolle est plein et robuste quand celui des imposteurs paraĂźt plus mince ou friable. CĂŽtĂ© teinte, recherchez une harmonie dorĂ©e, pas une saturation artificielle. Enfin, souvenez-vous que le « nez » aide autant que les yeux.

  • Trois clĂ©s : plis dĂ©currents, jaune dorĂ©, odeur d’abricot.
  • Tri strict : SĂ»r / À confirmer / Douteux.
  • Validation pro : pharmacien ou club de mycologie.
  • Cuisine : nettoyage Ă  sec, cuisson douce, conservation courte.
  • Sources fiables : croiser au moins deux rĂ©fĂ©rences.
Action Outil/Référence Résultat attendu Lien utile
Apprendre les critÚres Fiches et photos comparatives Regard affûté Guide 2025
Éviter la fausse girolle Comparatifs morphologiques Confusion rĂ©duite 3 erreurs Ă  Ă©viter
Vérifier une récolte Pharmacie/Club myco Validation fiable Risques toxiques
Perfectionner le tri Tableau de contrĂŽle SĂ©curitĂ© renforcĂ©e Éviter les non comestibles
Cuisiner sans risque Bonnes pratiques Plaisir intact Fiche girolle

Explorez aussi les synthĂšses « Comment reconnaĂźtre une girolle » de Les Jardiniers et l’article de fond « Comment reconnaĂźtre les girolles » chez Chasseurs de champignons. L’ultime secret : rĂ©pĂ©ter les bons gestes jusqu’à les ancrer.

Vous voilĂ  armĂ© d’une feuille de route claire : du premier reflet dorĂ© en clairiĂšre jusqu’au plat fumant, le fil conducteur reste le mĂȘme — observer, comparer, valider.

Quels sont les trois critĂšres les plus fiables pour reconnaĂźtre une girolle ?

Recherchez des plis Ă©pais et dĂ©currents, une couleur jaune dorĂ© non criarde, et une odeur fruitĂ©e Ă©voquant l’abricot. Ajoutez une chair ferme au toucher pour renforcer l’identification.

Comment éviter de confondre la girolle avec la fausse girolle ?

Examinez le dessous du chapeau : la fausse girolle possĂšde de vraies lames fines, alors que la girolle a des replis Ă©pais qui descendent sur le pied. MĂ©fiez-vous des teintes orange trĂšs vives et des chapeaux trop minces.

Que faire en cas de doute aprĂšs la cueillette ?

Isolez les spécimens suspects et faites-les vérifier par un pharmacien ou un club de mycologie. Ne consommez jamais un champignon non identifié avec certitude.

Quelles précautions de sécurité alimentaire adopter en cuisine ?

Nettoyez Ă  sec, cuisez Ă  feu modĂ©rĂ©, salez en fin de cuisson et conservez au frais 2 Ă  3 jours maximum. Pour congeler, prĂ©-cuisez lĂ©gĂšrement afin d’évacuer l’eau.

OĂč trouver des ressources fiables pour progresser en identification ?

Consultez des guides détaillés comme Les Jardiniers (guides 2025), Jardiner Malin, POSITIVR, Chasseurs de champignons, ainsi que les clubs locaux de mycologie pour des sorties encadrées.

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