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Face à la pression croissante des ravageurs, aux aléas climatiques et à l’évolution réglementaire, les vergers exigent en 2025 une stratégie de protection qui marie précision agronomique, innovations biologiques et produits chimiques mieux ciblés. Dans un paysage où la confusion sexuelle contre le carpocapse, les virus de granulose, les filets anti-insectes, mais aussi quelques matières actives de synthèse encore autorisées cohabitent, l’arboriculteur gagne en efficacité lorsqu’il raisonne ses choix selon le stade phénologique, le risque mesuré et la sélectivité vis-à -vis des auxiliaires. Élise, productrice de pommes dans le Val de Loire, a vu son taux de fruits piqués passer de 12 % à moins de 2 % en une saison en combinant piégeage de masse, virus CpGV, un insecticide de secours en période de pic de vol, et des haies accueillantes pour les parasitoïdes. Ce type de trajectoire prouve qu’un plan cohérent, ajusté aux observations, change la donne.
Choisir en confiance implique aussi de s’appuyer sur des sources fiables. Si certains sites deviennent subitement indisponibles, il est prudent de conserver fiches techniques et étiquettes hors ligne et de multiplier les références. Pour découvrir ou consolider vos pratiques de biocontrôle, les ressources spécialisées sur la lutte biologique, les techniques agroécologiques et l’approche intégrée offrent des repères concrets. Ce qui suit propose une méthode opérationnelle par ravageur et par fenêtre d’intervention, des grilles de décision, des exemples chiffrés, et les passerelles possibles entre produits de biocontrôle (Koppert, Andermatt France, Bioline Agrosciences, Agrauxine, Certis Belchim…) et solutions chimiques raisonnées (Bayer, Syngenta, UPL), en intégrant le rôle des adjuvants et attractifs (De Sangosse) et des outils d’aide à la décision (Phyteis).
- Prioriser la lutte intégrée avec surveillance hebdomadaire, seuils d’intervention et alternance des familles d’insecticides.
- Privilégier le biocontrôle (confusion sexuelle, CpGV, Bacillus thuringiensis, kaolin) et réserver les produits chimiques aux pics de risque.
- Combiner prévention et biodiversité (haies, bandes fleuries, nichoirs) pour stabiliser les auxiliaires.
- Optimiser la pulvérisation (calibrage, adjuvants, météo) pour réduire les doses et les dérives.
- Sécuriser les décisions grâce aux pièges, au suivi phénologique et aux outils de calcul de doses et de degrés-jours.
Une vue d’ensemble : traitements biologiques et chimiques Ă combiner intelligemment en verger
Une stratégie efficace en verger repose sur un triptyque: prévenir, observer, agir. Les traitements biologiques forment l’ossature: confusion sexuelle contre les tordeuses, virus de la granulose (CpGV) contre le carpocapse, Bacillus thuringiensis sur jeunes chenilles, kaolin pour perturber la ponte et limiter les piqûres, huiles blanches en dormance contre œufs d’aphides et psylle. Les solutions chimiques se greffent en complément lorsque les seuils sont dépassés, avec un objectif clair: réduire le nombre d’applications tout en sécurisant la récolte.
Pour poser le cadre, retenez ces étapes simples et puissantes:
- Cartographier le verger: parcelles, variétés, historique de pression.
- Définir les cibles prioritaires par saison: carpocapse, pucerons, hoplocampes, psylles, cochenilles.
- Installer les pièges et suivre les stades des ravageurs et des arbres.
- Programmer la prévention (confusion, filets, kaolin) en amont des vols et des pontes.
- Choisir le bon levier (bio d’abord, chimique si dépassement des seuils).
- Évaluer et ajuster après chaque intervention.
La littérature de référence sur la lutte biologique éclaire ce parcours. Pour comprendre les auxiliaires et leur déploiement, vous pouvez explorer ce panorama de la lutte biologique. Pour une revue des approches par type de traitement, ce dossier sur les différents traitements met en perspective biocontrôle, chimie et mécanique. Pour des clés supplémentaires sur les bio-insecticides, ce guide des traitements biologiques apporte une vision pratique.
Les acteurs du secteur contribuent à ce virage. Koppert et Bioline Agrosciences proposent des macro-organismes et des diffuseurs pour confusion. Andermatt France est reconnu pour ses CpGV de référence. Agrauxine démocratise biostimulants et solutions naturelles. Côté chimie raisonnée, Bayer, Syngenta et UPL maintiennent des spécialités utiles en sauvetage, tandis que De Sangosse optimise la performance grâce à ses adjuvants et attractifs. Phyteis centralise de l’information technique utile à la décision.
| FenĂŞtre | Cible | Biologique prioritaire | Chimique compatible | Objectif |
|---|---|---|---|---|
| Fin dormance | Œufs d’aphides, cochenilles | Huiles minérales/horticoles | — | Réduire l’inoculum |
| Boutons roses | Hoplocampes, tordeuses | Bt kurstaki, kaolin | Chlorantraniliprole (sélectif) | Protéger la floraison |
| Nouaison | Carpocapse | CpGV, confusion sexuelle | Cyantraniliprole si seuil dépassé | Limiter les piqûres |
| Été | Pucerons, psylles | Huiles légères, savon | Flonicamid/acétamipride selon statut | Éviter le miellat |
| Avant récolte | Générations tardives | Bt sur jeunes chenilles | Spinosad en dernier recours | Conserver la qualité |
En cas de doute sur les seuils et les symptômes, ce guide de protection des cultures et ce référentiel sur la lutte biologique offrent des repères concrets. L’idée forte: scénariser votre saison avec un socle biologique robuste et des “portes de sécurité” chimiques si, et seulement si, les relevés l’exigent.
Planifier selon la phénologie du verger
Raisonner les interventions par stades (dormance, débourrement, floraison, nouaison, grossissement) évite les traitements tardifs coûteux. Élise déclenche ses CpGV 7 à 10 jours après le pic de vol détecté, puis renforce au second vol si la pression s’élève dans les pièges sexuels. Une planification claire permet de traiter moins mais mieux.
Traitements biologiques ciblés contre carpocapse, pucerons et cochenilles
Certains ravageurs dictent le tempo. Le carpocapse du pommier reste la bête noire des vergers à pépins. Son contrôle repose sur la confusion sexuelle et les applications de CpGV au bon moment. Les pucerons déforment les pousses et favorisent le miellat, quand les cochenilles et psylles sapent la vigueur. Un plan par cible évite la dispersion des efforts.
Commencez par identifier précisément l’ennemi. Pour le carpocapse, ce focus détaillé sur le carpocapse du pommier aide à reconnaître les dégâts typiques. Les chenilles nuisent aussi à d’autres fruits: identifier les chenilles nuisibles est un réflexe salutaire. Côté captures, comparez les techniques grâce à ce panorama des pièges biologiques efficaces.
- Carpocapse: confusion sexuelle + CpGV à la nouaison, puis relai si capture élevée; filet anti-insectes en bordure.
- Pucerons: huiles blanches en sortie d’hiver, savon noir, lâchers de parasitoïdes; flonicamid si miellat massif.
- Cochenilles/Psylles: huiles en dormance, brossage d’écorce, introduction de coccinelles; adulticides sélectifs en dépannage.
- Chenilles diverses: Bacillus thuringiensis sur stades L1–L2, renfort kaolin pour gêner la ponte.
| Ravageur | BiocontrĂ´le | Chimique de secours | FenĂŞtre optimale | Remarques |
|---|---|---|---|---|
| Carpocapse | Confusion + CpGV (Andermatt France) | Chlorantraniliprole | Post-pic de vol | Surveiller captures hebdo |
| Pucerons | Huiles, savon, auxiliaires (Koppert, Bioline Agrosciences) | Flonicamid | Début colonisation | Protéger les pollinisateurs |
| Cochenilles | Huiles en dormance | Spécialités ciblées | Fin hiver | Inspecter l’écorce |
| Chenilles | Bt kurstaki | Cyantraniliprole | Stades jeunes | Compatibles avec auxiliaires |
La réussite tient à la précision des déclenchements. Élise paramètre ses applications grâce à l’observation des premiers symptômes: ce rappel sur les premiers signes d’une attaque lui a évité un deuxième passage chimique l’été dernier. Côté méthode, revisitez aussi les moyens efficaces de lutte biologique pour enrichir votre boîte à outils.
Si vos pièges enregistrent une montée rapide des captures, faites coïncider l’application de CpGV après le pic de vol et maintenez la pression avec des passages courts. En cas de débordement localisé, un unique traitement chimique sélectif peut “casser” la dynamique tout en préservant les auxiliaires. Les firmes comme Certis Belchim, UPL et Syngenta proposent des spécialités utiles dans ces fenêtres serrées, à intégrer avec parcimonie.
Calculateur de dose en verger 2025
Calculez rapidement le volume de bouillie, la quantité de produit (g) et l’adjuvant (L) pour votre verger. Toutes les valeurs sont indicatives : respectez toujours l’étiquette du produit et les réglementations locales.
Astuce verger
- Recalibrez votre pulvérisateur (débit, vitesse, taille de gouttes) en début de saison.
- Ajustez le volume à la surface foliaire et au stade phénologique pour limiter la dérive.
- Respectez scrupuleusement les doses étiquette, les ZNT et les conditions météo.
Traitements chimiques raisonnées : choisir la bonne matière active au bon moment
Réserver les traitements chimiques aux situations justifiées ne signifie pas renoncer à l’efficacité. En 2025, plusieurs matières actives à profil plus sélectif demeurent disponibles pour des interventions de sauvetage, notamment contre les lépidoptères et certains homoptères. L’enjeu est de préserver les auxiliaires et d’éviter les résistances en alternant les groupes IRAC.
Quelques principes clés guident la décision:
- Rotation des modes d’action (codes IRAC) entre générations d’un même ravageur.
- Respect des DRE/PHI pour protéger les récoltes et les marchés.
- Fenêtre chrono-biologique: cibler jeunes stades, post-pic de vol ou pré-ponte.
- Adjuvantation raisonnée (ex. De Sangosse) pour améliorer la rétention et limiter le nombre de passages.
- Compatibilité avec confusion, CpGV, Bt et auxiliaires présents.
| Matière active | Cible | Groupe IRAC | PHI (indicative) | Points de vigilance |
|---|---|---|---|---|
| Chlorantraniliprole | Lépidoptères (carpocapse) | 28 | 7–14 j | Sélectif, préserver la rotation |
| Cyantraniliprole | Lépidoptères/quelques diptères | 28 | 7–14 j | Alterner avec autres familles |
| Flonicamid | Pucerons | 29 | 7 j | Évite le miellat, surveiller PHI |
| Acétamipride | Aphides/psylles | 4A | 14–21 j | Limiter l’usage, pollinisateurs |
| Spinosad | Mouches/chenilles | 5 | 7 j | Biorationnel, compatible auxiliaires |
Pour garder un regard global, les catalogues et notes techniques de Bayer, Syngenta et UPL détaillent positionnements et compatibilités. Les synthèses de Phyteis sont utiles pour recouper PHI, ZNT et restrictions. Avant toute intervention, une checklist de terrain s’impose: calibration du pulvérisateur, météo (hygrométrie, vent, T°C), hauteur de frondaison, volume/ha ajusté à la surface foliaire.
Vous hésitez sur le levier? Relisez ce guide de protection des plantes et des ravageurs pour valider la logique prévention-observation-action. Et gardez en tête que des traitements mécaniques (ébourgeonnage sanitaire, brossage d’écorce, aspiration localisée) limitent parfois une intervention chimique.
En synthèse opératoire: ne traitez jamais “par habitude”. Faites parler les pièges, alternez les familles, sécurisez les délais et tenez un registre précis pour objectiver vos progrès saison après saison.
Stratégies anti-résistance et qualité de pulvérisation
Les cas isolés d’inefficacité sont souvent liés à une rotation insuffisante ou à une dérive de pulvérisation. Passez en buses à faible dérive, adaptez la vitesse d’avancement, visez les zones productives du houppier et couplez un adjuvant quand l’étiquette l’indique. Le but: plus d’impact, moins de passages, moins de sélection.
Agroécologie et prévention : biodiversité, surveillance et hygiène culturale
La prévention change l’équation. Les ravageurs s’installent moins volontiers dans un verger diversifié et surveillé. Associer haies multi-strates, bandes fleuries, abris pour chrysopes et mésanges, et une hygiène culturale impeccable réduit naturellement le besoin d’interventions curatives. Les couverts végétaux et la gestion des bordures jouent aussi un rôle clé.
Pour approfondir l’approche, ces ressources aident à structurer un projet: un panorama des techniques agroécologiques, des rappels pour prévenir l’arrivée des ravageurs et reconnaître les premiers signaux, sans oublier l’importance de l’inspection régulière de l’écorce et des branches.
- Habitat pour auxiliaires: haies indigènes, nichoirs, refuges à carabes et chrysopes.
- Higiene: ramassage fruits véreux, taille sanitaire, broyage des foyers.
- Seuils d’intervention: piégeage sexuel + observation hebdomadaire.
- Couverts: espèces nectarifères et réduction de l’azote disponible en pics de risque.
- Formation: lecture des étiquettes, tenue de registre, mise à jour réglementaire.
| Action agroécologique | Effet attendu | Alliés mobilisés | Compatibilités |
|---|---|---|---|
| Haie multi-strates | Augmenter prédation des pucerons | Coccinelles, mésanges | Confusion, CpGV, Bt |
| Bande fleurie | Nectar pour parasitoĂŻdes | Trichogrammes, syrphes | Huiles, kaolin |
| Nettoyage des foyers | Réduire sources d’infestation | — | Tous traitements |
| Filets latéraux | Limiter l’entrée des femelles | — | Confusion, chimie sélective |
| Couverts diversifiés | Résilience globale | Microfaune du sol | Biostimulants (Agrauxine) |
Pour enrichir la biodiversité utile, ce guide sur la préservation et l’enrichissement de la biodiversité du verger propose des aménagements concrets. Et pour un verger familial, ces conseils de lutte biologique intégrée s’adaptent facilement.
Élise a doublé la longueur de ses haies et introduit des bandes fleuries vivaces. Résultat: moins de pucerons au printemps, davantage de prédation naturelle, et des traitements chimiques réduits à deux interventions ciblées l’an dernier. Retenez ce levier simple: créer les conditions de l’équilibre pour stabiliser la pression.
Plan de pulvérisation et calendrier 2025 : un cas d’étude de verger à pommes
Passons de la théorie à une feuille de route concrète. Sur 8 ha de pommes bicolores, Élise a bâti un calendrier mêlant prévention, biocontrôle et chimie raisonnée. Le cœur du plan: confusion sexuelle généralisée, CpGV calé sur les courbes de vol, Bt sur jeunes chenilles, huiles et savon pour les foyers d’aphides, et un seul recours à un antranilamide sur un bloc historiquement sensible.
- Février–mars: inspection, brossage d’écorce, huiles en fin d’hiver si besoin.
- Avril: installation confusion; bandes fleuries prêtes; piégeage sexuel actif.
- Mai–juin: CpGV après premier pic; Bt sur chenilles-drapeaux; kaolin sur variétés sensibles.
- Juillet–août: surveillance, savon sur pucerons si colonisation; intervention chimique unique si seuils dépassés.
- Septembre: CpGV tardif si seconde génération active; tri sanitaire et hygiène stricte.
| Période | Outil | Dose/positionnement | Objectif | Notes |
|---|---|---|---|---|
| Fin hiver | Huiles blanches | Étiquette selon stade | Inoculum aphides/cochenilles | Éviter gel et vent |
| Début floraison | Bacillus thuringiensis | Avant fermeture des grappes | Jeunes chenilles | Sélectif auxiliaires |
| Nouaison | CpGV (carpocapse) | Post-pic de vol | Limiter piqûres | Renforcer si captures élevées |
| Mi-été | Savon/huile légère | Localisé sur foyers | Pucerons | Éviter stress hydrique |
| Pic de vol 2 | Antranilamide | Unique passage | Sauvetage ciblé | Alterner IRAC |
Pour sécuriser votre plan, comparez les approches via ces ressources: techniques en agriculture biologique, méthodes naturelles au verger et un rappel sur la rotation en verger et les couverts. En parallèle, gardez vos fiches techniques à portée: certains sites peuvent soudainement cesser d’être accessibles; conserver les documents essentiels hors ligne évite toute interruption opérationnelle.
Côté fournisseurs, Élise s’appuie sur un mélange de spécialités: biocontrôles d’Andermatt France et de Certis Belchim, auxiliaires de Koppert et Bioline Agrosciences, adjuvants De Sangosse, et, lorsque c’est nécessaire, solutions sélectives issues des portefeuilles Bayer, Syngenta et UPL. La clé: un carnet de bord précis notant météo, captures, doses, volumes et résultats, pour ajuster finement la saison suivante.
Suivi, indicateurs et décisions éclairées
Trois indicateurs gouvernent ses choix: captures par piège et par semaine, pourcentage de fruits piqués au contrôle, et pression des auxiliaires observée sur les bandes fleuries. Quand deux clignotants s’allument simultanément, elle ouvre la porte au “plan B” chimique, puis referme dès que la pression retombe. Cette discipline évite la spirale de traitements rapprochés et préserve l’écosystème du verger.
Soins et solutions complémentaires : compatibilités, sécurité et budgets maîtrisés
Choisir les bons traitements, c’est aussi s’assurer qu’ils “cohabitent” bien. Compatibilités de mélanges, séquençage des applications et sécurité utilisateur sont au cœur d’une conduite responsable. Les adjuvants qualitatifs (De Sangosse) améliorent l’étalement et la pénétration, réduisent les pertes, et aident parfois à abaisser la dose. Les biostimulants (Agrauxine) renforcent la vigueur foliaire, ce qui réduit l’attractivité des arbres stressés pour les ravageurs.
- Compatibilité: vérifier étiquettes et supports techniques; éviter mélanges hasardeux.
- Fenêtre météo: hygrométrie 60–80 %, vent faible, pas de pluie annoncée.
- Équipements: EPI complets, rinçage intégré, aire de remplissage sécurisée.
- Budget: investir d’abord dans la prévention (confusion, biodiversité), puis réserver la chimie pour le “strike” si nécessaire.
- Traçabilité: registre, photos géolocalisées, captures archivées.
| Poste | Coût estimatif | Impact sur IFT | Remarques |
|---|---|---|---|
| Confusion sexuelle | Moyen | Diminue nettement | Base du plan verger |
| CpGV/Bt | Moyen | Diminue | Timing crucial |
| Produits chimiques sélectifs | Variable | Stabilise | En appoint, au seuil |
| Adjuvants | Faible | Optimise | Améliore efficacité |
| Biodiversité | Investissement | Diminue à terme | Bénéfices multiples |
Pour compléter votre veille, consultez ce tour d’horizon de la protection et cet article sur les fondamentaux de la lutte biologique. Cette vision “360°” vous évite les impasses et sécurise vos marges.
Quand déclencher un traitement CpGV contre le carpocapse ?
Appliquez 7 à 10 jours après le pic de vol relevé dans vos pièges sexuels, en ciblant les jeunes larves. Renforcez si les captures restent élevées ou si une seconde génération est active.
Comment concilier auxiliaires et traitements chimiques ?
Privilégiez d’abord confusion, CpGV, Bt et huiles. Si un seuil est dépassé, choisissez une matière active sélective, traitez localement, en conditions météo favorables, et alternez les modes d’action IRAC pour limiter les résistances.
Les adjuvants sont-ils utiles en verger ?
Oui, un adjuvant qualitatif peut améliorer la rétention et l’étalement, réduire les dérives et optimiser l’efficacité. Respectez strictement l’étiquette et les compatibilités indiquées.
Quels aménagements favorisent la biodiversité utile ?
Haies indigènes, bandes fleuries, nichoirs, refuges à insectes et gestion des bordures. Ces éléments nourrissent parasitoïdes et prédateurs, stabilisant la pression des ravageurs.
Faut-il conserver les fiches produits hors ligne ?
Oui, c’est prudent. En cas d’indisponibilité d’un site, disposer des fiches et étiquettes hors ligne garantit la continuité de vos décisions et le respect des obligations.