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En 2025, le compostage devient un geste quotidien encouragĂ© par les collectivitĂ©s, mais il exige prĂ©cision et discernement. Toutes les feuilles mortes ne se valent pas et certaines sabotent littĂ©ralement la transformation en humus. Tanins, juglone, acide oxalique, cires et rĂ©sines bloquent l’activitĂ© microbienne et figent le tas. RĂ©sultat : un compost froid, collant et toxique pour les jeunes plants. À l’inverse, de nombreuses essences offrent des feuilles fines, tendres et riches en carbone qui dynamisent la dĂ©composition. Le dĂ©fi consiste Ă  trier vite, bien et sans hĂ©siter, dĂšs le ramassage.

Sur le terrain, des jardiniers engagĂ©s et des pros du paysage ont accumulĂ© des retours d’expĂ©rience prĂ©cieux. Parmi eux, une maraĂźchĂšre du Vaucluse qui a vu son tas s’éteindre aprĂšs des apports rĂ©pĂ©tĂ©s de feuilles de chĂȘne, ou un paysagiste nantais qui a mesurĂ© l’impact de la juglone du noyer sur ses massifs. Ces tĂ©moignages convergent : il faut repĂ©rer les feuilles problĂ©matiques Ă  l’Ɠil nu, adopter des tests simples, puis valoriser autrement ce qui n’a pas sa place au compost. Avec l’appui de ressources fiables et de structures engagĂ©es — de Terre Vivante Ă  Compostelle, en passant par Botanic, Truffaut, Jardiland, Mon Petit Coin Vert, CompoFrance, Neudorff, Nature et DĂ©couvertes et Jardin BiO — vous pouvez transformer vos feuilles d’automne en une force pour le sol et non en frein. Voici comment identifier, trier et valoriser intelligemment chaque feuille, sans perdre une saison.

  • En bref : certaines feuilles (noyer, laurier-cerise, platane, conifĂšres, rhubarbe) perturbent la dĂ©composition et acidifient le tas.
  • RĂ©flexe gagnant : trier dĂšs le ramassage, broyer finement, tester en mini-lot avant d’intĂ©grer au compost principal.
  • Alternatives : paillage des plantes acidophiles, tas isolĂ©s longue durĂ©e, collecte dĂ©diĂ©e en dĂ©chetterie.
  • Feuilles alliĂ©es : tilleul, Ă©rable, bouleau, charme, fruitiers ; mĂ©langez-les aux matiĂšres “vertes”.
  • Objectif 2025 : un compost actif, chaud et aĂ©rĂ©, sans toxines persistantes, prĂȘt Ă  booster vos cultures.

Identifier les feuilles Ă  Ă©viter dans le compost en 2025 : comprendre la chimie qui bloque la dĂ©composition

Pourquoi un tas bourrĂ© de feuilles peut-il rester inerte pendant des mois ? Parce que certaines essences portent des dĂ©fenses chimiques destinĂ©es Ă  dissuader champignons, insectes et micro-organismes. Tanins, huiles essentielles, cires, rĂ©sines, acides organiques : ces molĂ©cules compliquent la mission des bactĂ©ries dĂ©composeuses, ralentissent la montĂ©e en tempĂ©rature et dĂ©sĂ©quilibrent le rapport C/N. RĂ©sultat : compost froid, odeurs, et nutriments immobilisĂ©s.

Les tanins des chĂȘnes et chĂątaigniers acidifient durablement le milieu. La juglone du noyer inhibe la croissance de nombreuses solanacĂ©es. Les conifĂšres sont bardĂ©s de rĂ©sines hydrophobes et de cuticules coriaces. Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui stresse la microfaune. Si vous doutez, fiez-vous Ă  la texture : une feuille Ă©paisse, cireuse, brillante, aromatique ou persistante se composte lentement et peut freiner tout le processus.

Pour ne pas vous tromper, appuyez-vous sur des guides terrain et retours d’expĂ©rience dĂ©taillĂ©s comme ces feuilles Ă  Ă©viter pour un compost sain, la synthĂšse sur les feuilles Ă  mettre ou non au compost et le focus “pratique” pour incorporer des feuilles mortes sans erreur.

  • Signaux d’alerte : brillance persistante, feuille coriace, odeur forte, prĂ©sence de latex ou rĂ©sine.
  • Risque caché : toxines naturelles (juglone, cyanogĂšnes, oxalates) persistantes plusieurs mois.
  • ConsĂ©quence : compost froid, pH dĂ©sĂ©quilibrĂ©, ralentissement ou arrĂȘt de l’activitĂ© microbienne.
  • Parade : broyage fin, tests en petit volume, orientation vers paillage ou tas isolĂ©.
Feuille Molécule clé Effet sur le compost Décision rapide
ChĂȘne Tanins Acidification, lenteur Éviter en masse, broyer si usage limitĂ©
Noyer Juglone Inhibition des plantes sensibles À bannir du compost principal
ConifÚres Résines, cires Hydrophobie, trÚs lent Tas isolé ou paillage acidophile
Rhubarbe Acide oxalique Toxicité microbienne Exclure, collecte dédiée
Laurier-cerise ComposĂ©s cyanogĂšnes Risque toxique, lenteur Écarter, broyage contrĂŽlĂ©

Pour aller plus loin et sĂ©curiser vos pratiques, comparez les typologies avec ces ressources : la liste des plantes recommandĂ©es ou Ă  Ă©viter au compost et les 3 erreurs Ă  Ă©viter absolument. Un compost efficace se gagne dĂšs le tri.

Feuilles Ă  bannir absolument du compost : noyer, chĂȘne, platane, laurier et conifĂšres
 et pourquoi

Cinq familles posent problĂšme dans la plupart des composteurs domestiques : noyer (juglone), chĂȘnes (tanins), platanes (cuticule Ă©paisse), lauriers (composĂ©s cyanogĂšnes et feuilles persistantes), conifĂšres (rĂ©sines, cires). On y ajoute la rhubarbe pour ses oxalates et le lierre pour ses saponines. Ces feuilles ralentissent le processus, acidifient et peuvent contaminer le sol aprĂšs Ă©pandage. Les retours de terrain sont clairs : un compost enrichi en feuilles de noyer freine les solanacĂ©es ; un tas saturĂ© de platane reste compact et “plastifiĂ©â€.

Si vous avez un doute sur un laurier en particulier, lisez ce point prĂ©cis sur les feuilles de laurier au compost. Pour le cas du platane, souvent rencontrĂ© en ville, consultez : feuilles de platane au compost. Enfin, Ă  propos du noyer et de ses risques documentĂ©s : feuilles de noyer dans le compost.

  • Cas signalĂ©s : massifs de vivaces affaiblis aprĂšs compost contenant du laurier-cerise ; tomates jaunissantes aprĂšs compost enrichi en rhubarbe ; compost qui ne chauffe pas avec trop de chĂȘne.
  • Raisons : inhibiteurs de croissance, acidification durable, faible biodĂ©gradabilitĂ©.
  • Solutions : tas sĂ©parĂ©s longue durĂ©e, paillage ciblĂ©, collecte en dĂ©chetterie, broyage fin et tests.
Essence ProblĂšme principal Risque au jardin Alternative de valorisation
Noyer Juglone inhibitrice Blocage croissance des solanacĂ©es Tas isolĂ© trĂšs long, pas d’usage potager
ChĂȘne Tanins acidifiants Compost froid, microfaune stressĂ©e Broyage + petite dose, sinon paillage acidophile
Platane Cuticule coriace Stagnation et compaction Broyage intensif, ou collecte spécialisée
Laurier-cerise CyanogÚnes, persistantes Toxicité et lenteur Paillage allées, pas au potager
ConifĂšres RĂ©sines hydrophobes Lenteur extrĂȘme Paillage rhododendrons, myrtilles
Rhubarbe Acide oxalique Toxique pour microfaune Écarter du compost, collecte
Lierre Saponines Perturbation microbienne Séchage long, usage hors potager

Pour sĂ©curiser vos gestes, fiez-vous aux dossiers pratiques : feuilles courantes qui abĂźment le compost, les 4 types de feuilles Ă  Ă©viter et cet inventaire synthĂ©tique de feuilles interdites au compost. Vous gagnerez du temps et de la qualitĂ©.

Une vidĂ©o d’explication peut ancrer vos repĂšres visuels avant la prochaine tournĂ©e de ramassage. Passons maintenant aux mĂ©thodes concrĂštes pour reconnaĂźtre rapidement les feuilles problĂ©matiques, mĂȘme sans loupe ni laboratoire.

MĂ©thodes pour reconnaĂźtre sur le terrain les feuilles Ă  Ă©viter : tests visuels, tactiles et “mini-lot”

Pas besoin d’ĂȘtre botaniste pour dĂ©celer une feuille qui ralentira votre compost. Un simple trio de tests suffit : le test du pli (une feuille coriace ne casse pas net), le test de l’eau (la surface cireuse perle et reste hydrophobe), le test olfactif (rĂ©sine, amertume ou odeurs fortes signalent souvent des composĂ©s dĂ©fensifs). Enfin, montez un mini-lot dans un seau : si, aprĂšs 10–14 jours, la tempĂ©rature ne monte pas et les morceaux restent intacts, n’intĂ©grez pas au tas principal.

La saison compte : les feuilles “persistantes” (laurier, houx, photinia) tombĂ©es en hiver conservent leurs barriĂšres physiques. La prudence est de mise avec les feuilles encore brillantes ou d’un vert profond plusieurs semaines aprĂšs leur chute. Vous hĂ©sitez ? Appuyez-vous sur des fiches et recommandations, notamment comprendre quelles feuilles ne pas mettre et pourquoi il faut Ă©viter les feuilles trop Ă©paisses.

  • Checklist express : texture souple et brillante ? MĂ©fiance. Odeur forte ? MĂ©fiance. Aiguilles ou cuticule dure ? MĂ©fiance.
  • Broyage : si vous tenez Ă  les utiliser, rĂ©duisez-les trĂšs finement, mĂ©langez en faible proportion avec des matiĂšres vertes.
  • TempĂ©rature : surveillez la montĂ©e en tempĂ©rature (40–60 °C) dans le mini-lot ; sinon, n’intĂ©grez pas.
Test Comment faire Interprétation Décision
Pli Plier à 90° Casse net : OK ; plie caoutchouteuse : lent Écarter les feuilles caoutchouteuses
Goutte d’eau Verser 2–3 gouttes Perlage = cire/rĂ©sine Éviter ou broyer trĂšs fin
Odeur Frotter entre doigts Aromatique/résineuse Paillage ciblé plutÎt que compost
Mini-lot Seau 10 L, mĂ©lange standard Pas de chaleur en 10 j N’intĂ©grez pas au tas principal

Pour sĂ©curiser vos gestes, inspirez-vous de retours d’expĂ©rience concrets : ce guide sur les erreurs toxiques Ă  Ă©viter au jardin et cet article clair listant ces feuilles qu’il ne faut surtout pas utiliser. Un tri intelligent vaut un mois de maturation gagnĂ©.

Valoriser autrement les feuilles problĂ©matiques : paillage, tas isolĂ©s, collecte et astuces pro

Écarter ces feuilles ne veut pas dire les gaspiller. Elles deviennent de formidables ressources pour d’autres usages. Les aiguilles de pin, les feuilles de chĂȘne et de laurier-cerise font un paillage protecteur sous les plantes acidophiles : hortensias, azalĂ©es, rhododendrons, myrtilliers. Elles freinent les mauvaises herbes, gardent l’humiditĂ© et sĂ©curisent les sols en Ă©tĂ©. En zone mĂ©diterranĂ©enne, ces paillages tiennent bien au vent et protĂšgent le sol de l’évaporation.

Autre option : constituer un tas isolĂ© longue durĂ©e pour laisser le temps faire son Ɠuvre (24–36 mois). Cette zone “tampon” vous Ă©vite d’empoisonner le compost principal. En ville, le broyage et la collecte publique restent trĂšs efficaces pour neutraliser les toxines. Vous trouverez des retours cadres et citoyens dans ce dossier sur les erreurs Ă  Ă©viter absolument.

  • Paillage cible : conifĂšres et chĂȘne pour les massifs acidophiles.
  • Tas sĂ©paré : noyer, laurier-cerise, platane, rhubarbe, lierre.
  • Collecte : tailles toxiques ou douteuses vers la filiĂšre municipale.
  • RĂ©duction : broyage fin obligatoire avant toute orientation.
Feuille problématique Usage recommandé Précautions Durée
Conifùres Paillage rhododendrons/myrtilles Couche fine, renouveler progressivement 12–24 mois
ChĂȘne Paillage acidophile Broyage fin, pas au potager 6–18 mois
Laurier-cerise AllĂ©es, zones ornementales Gants, micro-dose si compost test 12–24 mois
Noyer Tas isolĂ© longue durĂ©e Aucun contact potager 24–36 mois
Rhubarbe Collecte municipale Éviter manipulation sans gants —

De nombreux acteurs s’engagent pour simplifier ces pratiques. Les ressources de Terre Vivante ou l’accompagnement associatif de Compostelle valorisent des solutions concrĂštes. CĂŽtĂ© boutiques, Botanic, Truffaut, Jardiland, Mon Petit Coin Vert, CompoFrance, Neudorff, Nature et DĂ©couvertes et Jardin BiO proposent des broyeurs, thermomĂštres de compost, accĂ©lĂ©rateurs et guides pratiques, utiles pour professionnaliser votre tri et vos rĂ©glages d’humiditĂ© et d’aĂ©ration. Consultez aussi la synthĂšse “terrain” sur les plantes recommandĂ©es ou Ă  Ă©viter au compost et, pour la vigilance quotidienne, les gestes sans erreur.

Infographie interactive 2025 — Feuilles et compost

Comment identifier les feuilles à éviter dans le compost et que faire à la place.

1) Feuilles à éviter

Mise Ă  jour 2025

Raisons fréquentes: allélopathie, tanins/cyanogÚnes, résines, oxalates, saponines, lenteur de décomposition.

3) Tests express pour trier sur le terrain

Combinez 2 à 4 observations, puis lancez l’analyse.

Test du pli
Test dans l’eau
Odeur froissée
Mini-lot (24–72 h)

4) Alternatives intelligentes

Paillage pour acidophiles

ConifĂšres, chĂȘne, noyer: utilisez en paillage au pied d’azalĂ©es, myrtilles, rhododendrons.

Tas isolés/longue maturation

Noyer, laurier-cerise, rhubarbe: composter Ă  part 12–18 mois, retourner et humidifier modĂ©rĂ©ment.

Collecte/valorisation locale

Si doute, orientez vers la collecte verte municipale ou le broyage partagé.

5) Feuilles alliées (faciles à composter)

Peu chargées en inhibiteurs, se dégradent plus vite si bien mélangées.

Quiz éclair (3 questions)

Avant de revenir au compost principal, une ressource utile pour cartographier les espĂšces locales : cette vue d’ensemble des feuilles Ă  mettre ou non, complĂ©tĂ©e par ce panorama des feuilles interdites pour le compost. Votre tri prendra une minute, et vous Ă©vitera des mois de dĂ©ception.

Composer un compost robuste sans toxines : feuilles alliĂ©es, rĂ©glages C/N et recettes 2025

Un compost vivant, c’est un Ă©cosystĂšme. Pour qu’il tourne rond, visez l’équilibre matiĂšres “brunes” (carbone) et “vertes” (azote), l’aĂ©ration et une humiditĂ© comme une Ă©ponge essorĂ©e. CĂŽtĂ© feuilles, misez sur les essences fines et tendres : tilleul, Ă©rable, bouleau, charme, noisetier, frĂȘne, peuplier, fruitiers (pommier, poirier, cerisier). Elles se dĂ©litent rapidement et structurent le tas. Pour valider vos choix : focus sur les feuilles de tilleul adaptĂ©es au compost, les atouts des feuilles de bouleau au compost et ce guide sur les feuilles d’érable au compost.

Pour muscler l’activitĂ© microbienne, introduisez du “vert” : tontes en fines couches, Ă©pluchures, marc de cafĂ©. Ce dernier est un accĂ©lĂ©rateur accessible et efficace : voici comment utiliser le marc de cafĂ© pour booster votre compost. Ajustez l’aĂ©ration en brassant et, si besoin, en ajoutant des matĂ©riaux structurants (broyat de rameaux, carton brun non imprimĂ©).

  • Recette de base : 3 seaux de feuilles fines broyĂ©es + 1 seau de matiĂšres vertes + une poignĂ©e de structurant.
  • Rythme : petits apports frĂ©quents plutĂŽt qu’un gros apport unique.
  • ContrĂŽle : thermomĂštre (50–60 °C), test de poing (humiditĂ©), nez (odeur de sous-bois, pas d’ammoniaque).
Ingrédient RÎle Proportion Astuce pro
Feuilles de tilleul/Ă©rable/bouleau Carbone fin, structure 60–70 % Broyage pour surface de contact
Tontes, Ă©pluchures, marc Azote, boost microbien 25–35 % Marc de cafĂ© en fines couches
Broyat de rameaux AĂ©ration, porositĂ© 5–10 % Petites brindilles rĂ©guliĂšres
HumiditĂ© Milieu de vie Éponge essorĂ©e Arroser si sec, couvrir si pluie

Besoin d’angles concrets supplĂ©mentaires ? Ce dossier “terrain” rassemble les espĂšces alliĂ©es et, pour Ă©viter les confusions courantes, lisez ces raisons de ne pas tout mettre. Enfin, si vous tenez Ă  intĂ©grer quelques feuilles “sensibles” comme le chĂȘne, inspirez-vous de ces astuces pour le chĂȘne : broyage, mĂ©lange Ă©quilibrĂ©, micro-doses, tests.

Votre compost devient un alliĂ© du sol quand il chauffe, respire et mĂ»rit sans toxines. Les bons rĂ©glages se vĂ©rifient Ă  la main, au nez et au thermomĂštre ; la rĂ©gularitĂ© fait le reste.

Feuilles malades, invasives et erreurs frĂ©quentes : sĂ©curiser le compost et le jardin

Au-delĂ  de la chimie, l’angle sanitaire est crucial. Les feuilles tachĂ©es de rouille, oĂŻdium ou autres champignons peuvent dissĂ©miner des spores si le compost ne monte pas assez haut en tempĂ©rature. De mĂȘme, les plantes invasives ou graminĂ©es porteuses de graines rĂ©sistantes risquent de coloniser vos planches au printemps. Le mot d’ordre : vigilance et tri. Les feuilles de rosiers malades, par exemple, partent Ă  la collecte ou au tas isolĂ© longue durĂ©e.

En pratique, observez, sĂ©parez et questionnez-vous : quelle tempĂ©rature atteint votre tas ? Avez-vous une couverture efficace contre la pluie ? Broyer les feuilles problĂ©matiques accĂ©lĂšre tout ; mais si le doute persiste, valorisez hors compost. Des ressources utiles compilent ces rĂ©flexes : ce guide mĂ©dia sur les feuilles Ă  Ă©viter et ce panorama complet des pratiques de compostage. Les collectivitĂ©s, en 2025, proposent souvent des permanences ou ateliers : allez-y avec vos feuilles et posez vos questions !

  • Feuilles malades : isoler ou collecter.
  • Invasives/graines : Ă©viter le compost ou atteindre 60 °C plusieurs jours.
  • Suivi : contrĂŽler l’odeur (sous-bois), l’aspect (granuleux), la chaleur (thermomĂštre).
Situation Risque Action Indice de réussite
Feuilles de rosier tachées Propagation fongique Collecte ou stérilisation thermique Pas de taches au printemps
Tas froid et compact ArrĂȘt de dĂ©composition Broyage + aĂ©ration + matiĂšres vertes MontĂ©e Ă  50–60 °C
PrĂ©sence de graines Invasion de parcelles Éviter compost, paillage hors potager Pas de levĂ©es indĂ©sirables
Odeur aigre/ammoniac Déséquilibre C/N Ajouter brun sec, brasser Odeur de sous-bois

Pour des checklists actionnables, parcourez ce guide clair sur les feuilles interdites et cet article de sensibilisation : ces feuilles qui abĂźment le compost. Et si vous aimez les comparatifs, ce dossier presse rĂ©sume comment trier les bonnes et les mauvaises. Mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir : un compost sain commence par un tri impeccable.

Cas pratiques et inspirations locales

Dans un jardin partagĂ© bordelais, un lot entier a Ă©tĂ© mis de cĂŽtĂ© Ă  cause d’un apport d’amas de laurier-cerise tombĂ© d’une haie voisine. AprĂšs tri, broyage et bascule vers le paillage des allĂ©es, le compost principal a retrouvĂ© sa chaleur en une semaine. MĂȘme succĂšs dans une microferme en pĂ©riphĂ©rie de Nantes : des feuilles de noyer dĂ©tectĂ©es Ă  temps ont Ă©tĂ© dirigĂ©es vers un tas isolĂ©, Ă©vitant une chute de rendement des tomates. Ces retours illustrent qu’un geste de tri, rĂ©pĂ©tĂ©, fait toute la diffĂ©rence.

  • Agir vite : dĂšs le ramassage, orientez la matiĂšre vers la bonne filiĂšre.
  • CoopĂ©rer : informez voisins et copropriĂ©tĂ©s des risques (noyer/laurier).
  • Former : ateliers municipaux, rĂ©seaux associatifs, fiches pratiques.

Pour approfondir, lisez ce panorama des plantes compatibles et ce guide de médias citoyens sur les erreurs récurrentes. Vos prochaines tournées de ramassage seront plus fluides et efficaces.

En combinant vigilance, tri et tests, vous transformez vos feuilles en ressource, pas en frein. Cette rigueur devient un rĂ©flexe motivant : chaque geste compte et se voit dans la vigueur des cultures.

Tableau-guide rĂ©capitulatif et ressources utiles pour choisir : quoi composter, quoi dĂ©tourner

Avant de clore votre plan d’action, voici un guide synthĂ©tique pour dĂ©cider en quelques secondes. Imprimez-le, glissez-le prĂšs du composteur, partagez-le avec votre voisinage. Les feuillets de rĂ©fĂ©rence issus de mĂ©dias spĂ©cialisĂ©s restent pratiques : quelles plantes composter, feuilles Ă  Ă©carter et ce tour d’horizon “famille” des types de feuilles Ă  Ă©viter. Pour des cas particuliers, consultez aussi : tilleul, Ă©rable, bouleau, chĂȘne et laurier. En complĂ©ment, un pas-Ă -pas utile sur quelles feuilles ne pas mettre.

  • PrioritĂ© au succĂšs : feuilles fines et broyĂ©es, alternĂ©es avec matiĂšres vertes.
  • HygiĂšne : pas de feuilles malades sans montĂ©e thermique suffisante.
  • Valorisation : dĂ©tourner sans hĂ©siter ce qui freine la dĂ©composition.
Catégorie Exemples Décision Note pratique
AlliĂ©es Tilleul, Érable, Bouleau, Charme, Fruitiers Oui, broyĂ©es Base carbone idĂ©ale
À limiter ChĂȘne, HĂȘtre, ChĂątaignier Petites doses, broyĂ©es Tanins acidifiants
À Ă©viter Noyer, Laurier-cerise, ConifĂšres, Rhubarbe, Lierre, Platane Non au tas principal Juglone, cyanogĂšnes, rĂ©sines, oxalates
Malades Rosier taché, Fruitier atteint Tas isolé/collecte Risque sanitaire

Si vous débutez, inspirez-vous aussi de ce mémo simple pour incorporer sans erreur et de cette synthÚse pédagogique des feuilles à éviter. En cas de doute persistant, mieux vaut détourner la matiÚre vers le paillage et garder votre compost principal performant.

Comment savoir si mon compost est “bloquĂ©â€ par de mauvaises feuilles ?

Il reste froid, compact et dĂ©gage une odeur aigre ou d’ammoniaque. On y retrouve des feuilles coriaces intactes aprĂšs plusieurs semaines. Brassez, ajoutez des matiĂšres vertes, du broyat fin et Ă©cartez les feuilles suspectes. Un thermomĂštre doit remonter vers 50–60 °C en phase active.

Quelles feuilles privilĂ©gier pour un dĂ©marrage rapide ?

Tilleul, Ă©rable, bouleau, charme, fruitiers. Broyez-les et alternez avec des matiĂšres vertes (tontes en fines couches, Ă©pluchures, marc de cafĂ©). Maintenez une humiditĂ© d’éponge essorĂ©e.

Que faire des feuilles de noyer, laurier-cerise ou rhubarbe ?

Évitez de les mettre au compost principal. Orientez-les vers un tas isolĂ© longue durĂ©e, du paillage hors potager (sauf rhubarbe), ou la collecte municipale. Broyage et gants recommandĂ©s.

Puis-je composter des feuilles malades ?

Oui seulement si vous atteignez durablement 60 °C (phase thermophile) pour dĂ©truire les spores. Sinon, privilĂ©giez la collecte ou un tas isolĂ©. Surveillez ensuite vos plantations pour Ă©viter toute propagation.

Existe-t-il des ressources fiables pour trier rapidement ?

Oui : consultez des guides dĂ©diĂ©s comme feuilles Ă  Ă©viter, feuilles Ă  mettre ou non, erreurs Ă  Ă©viter, et des fiches spĂ©cialisĂ©es (laurier, platane, noyer, tilleul, Ă©rable). Misez aussi sur les ateliers locaux et les conseils de rĂ©seaux comme Terre Vivante ou Compostelle.

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