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En bref

  • Plis vs lamelles : la girolle montre des plis épais, fourchus et décurrents, la fausse girolle expose de vraies lamelles fines et serrées qui se détachent facilement.
  • Couleur et toucher : la girolle est jaune à doré avec un aspect cireux sous le chapeau ; la fausse girolle tire vers l’orange soutenu, parfois rouille, au toucher plus souple.
  • Odeur et chair : parfum fruité d’abricot pour la girolle, odeur discrète pour la fausse girolle ; chair cassante vs molle/élastique.
  • Habitat : girolle en lisière, mousses, feuillus et conifères sur sols acides ; fausse girolle surtout sous conifères et bois décomposé, souvent en groupes.
  • Sécurité : attention aux dangereux sosies orangés (ex. pleurote de l’olivier) ; en cas de doute, abstention et avis pharmaceutique.

Le débat “girolle ou fausse girolle” revient chaque saison de cueillette, et pour cause : les deux espèces partagent des teintes chaleureuses et un port trompeur. Pourtant, l’essentiel se joue sous le chapeau et au bout des doigts. Les cueilleurs expérimentés le savent : la vraie girolle présente des plis épais, irréguliers, fourchus qui descendent sur le pied, quand son sosie arbore des lamelles régulières et détachables. Ce guide pratique, pensé comme un outil de terrain, rassemble les critères morphologiques, olfactifs et écologiques pour trancher en moins de trois minutes, même dans la pénombre d’une Nature Forêt humide. Inspiré par nos échanges avec des membres de France Mycologie et l’œil affûté de L’Observateur Mycologique, il mêle retours d’expérience et ressources fiables telles que ce guide Rustica très complet. Pour ancrer les réflexes, nous suivons “Élise”, une cueilleuse du Le Panier Forestier, et “Nino”, jeune Explorateur de Sous-Bois, qui apprennent à reconnaître les plis, écouter l’odeur d’abricot et lire l’habitat. Vous trouverez des comparatifs, des erreurs fréquentes, des liens experts comme ces trois erreurs classiques à éviter, ainsi que des vidéos pour affûter votre regard. L’objectif est simple : sécurité, précision et plaisir dans Le Monde des Champignons.

Girolle ou fausse girolle : reconnaître plis et lamelles sans erreur

Pour cerner la différence, commencez toujours par observer le dessous du chapeau. La girolle (Cantharellus cibarius) ne possède pas de véritables lamelles : elle affiche des plis épais, irréguliers, souvent fourchus, qui descendent le long du pied (plis décurrents). Au toucher, ces plis peuvent sembler cireux et sont généralement de la même teinte que le chapeau, du jaune pâle au doré. La fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca) présente, elle, de fines lamelles, serrées et régulières, plus orange soutenu, qui se détachent facilement de la chair du chapeau.

Élise, formée par un Micologie Expert du club local, décrivait son déclic ainsi : “Avec la loupe du Guide Champi, j’ai vu que les ‘plis’ de la girolle ne sont pas de vraies lames, ils se ramifient et s’épaississent, alors que les lamelles de la fausse girolle sont comme des pages fines, parfois bifurquées, mais décollables.” Ce critère prime sur la couleur, car la luminosité forestière peut fausser la perception. Pour visualiser différentes étapes de croissance, consultez cet article illustré, et vérifiez vos repères avec ce comparatif dédié.

Le chapeau apporte aussi des indices : la girolle tend vers une forme d’entonnoir ou de trompette avec des bords ondulés, parfois fissurés avec l’âge. La fausse girolle débute souvent par un chapeau convexe à marge enroulée qui s’étale ensuite (jusqu’à environ 8 cm), son centre devenant souvent plus foncé que la marge. Le pied de girolle est plus plein et ferme, quand celui de la fausse girolle peut être grêle, excentré, et devenir creux en vieillissant.

Pour ancrer ces repères, entraînez-vous sur une série d’exemples contrastés. Nino a pratiqué une “lecture flash” en trois temps : 1) regarder la structure (plis vs lamelles), 2) pincer doucement pour sentir la fermeté de la chair, 3) humer le chapeau. Ce rituel l’a empêché d’emporter des fausses girolles lors d’une sortie humide dans une Nature Forêt de pins.

  • Regard : plis épais et fourchus (girolle) vs lamelles fines, serrées, régulières (fausse girolle).
  • Forme : entonnoir irrégulier (girolle) vs convexe puis étalé, centre plus sombre (fausse girolle).
  • Pied : plein, ferme (girolle) vs grêle, parfois excentré et creux (fausse girolle).
  • Couleur : jaune à doré (girolle) vs orange soutenu/rouille (fausse girolle), critère secondaire.
Critère clé Girolle (plis) Fausse girolle (lamelles)
Structure sous chapeau Plis épais, fourchus, décurrents Lamelles fines, serrées, détachables
Texture au toucher Cireuse, ferme Plus souple, parfois élastique
Chapeau Ondulé, entonnoir, bords irréguliers Convexe puis étalé, centre plus sombre
Pied Plein, robuste Grêle, souvent excentré, devient creux
Indice visuel fiable Plis = girolle Lamelles = fausse girolle

Pour prolonger l’analyse visuelle, voyez aussi ce focus sur les différences de forme, très utile en terrain sombre.

Odeur, toucher et chair : des indices sensoriels décisifs pour distinguer plis et lamelles

Au-delà de l’œil, le nez et la main font la différence. La girolle dégage un parfum fruité, décrit comme abricot ou mirabelle. Cette odeur est plus franche sur des spécimens jeunes et frais, et reste un marqueur fiable lors de la cueillette. À l’inverse, la fausse girolle possède une senteur faible, parfois terreuse, mais jamais franchement fruitée.

Le toucher confirme : la girolle a une chair ferme et cassante. Elle “claque” légèrement lorsqu’on la casse net. Les plis offrent une sensation cireuse sous le doigt. La fausse girolle, elle, a une chair molle à élastique, et ses lamelles se détachent facilement du chapeau. Cette dissociation est un test rapide que pratique Élise avec son ongle : elle tente d’écarter une lamelle du chapeau — si elle se décolle aisément, elle s’oriente vers la fausse girolle.

Sur le plan culinaire, la girolle est recherchée pour sa texture qui tient à la cuisson et son arôme unique. La fausse girolle est parfois consommée par certains, mais ses qualités gustatives sont jugées moindres et elle peut causer des désordres digestifs chez les personnes sensibles. Pour une synthèse claire, lisez ces conseils pratiques et ce rappel des risques liés à la fausse girolle.

Astuce d’expert de France Mycologie : l’odeur se perçoit mieux quand on froisse délicatement le bord du chapeau. Faites-le sur un petit fragment pour respecter l’intégrité du spécimen. Ajoutez à cette approche l’examen du pied : s’il est creux ou s’il s’affine fortement avec un aspect excentré, suspicion renforcée de fausse girolle.

  • Odeur : fruité abricot (girolle) vs discrète/terreuse (fausse girolle).
  • Chair : cassante et ferme (girolle) vs molle/élastique (fausse girolle).
  • Test de lamelle : non détachable (plis de girolle) vs lamelles qui se décollent.
  • Couleur des structures : jaune doré homogène (girolle) vs orange plus vif sur lamelles (fausse girolle).
Indice sensoriel Girolle Fausse girolle
Odeur Fruité (abricot) Faible, terreuse, non fruitée
Toucher sous chapeau Cireux, épais Lamelles fines, fragiles
Consistance de la chair Cassante, dense Molle à élastique
Réaction à la manipulation Plis qui ne se détachent pas Lamelles qui se décollent

Pour compléter vos repères visuels, comparez les teintes sur ce guide des couleurs, utile quand l’humidité perturbe la perception.

Reconnaître les différences entre les lamelles de la girolle et de la fausse girolle

Infographie interactive — comparez visuellement les plis/lamelles, suivez un mini-guide d’identification et testez-vous.

Girolle (Cantharellus)

plis

Plis épais, fourchus et décurrents; parfum d’abricot.

  • Odeur d’abricot marquée.
  • Plis soudés au chapeau, non détachables.
  • Chair ferme, élastique.

Fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca)

lamelles

Lamelles fines, très serrées, détachables; souvent sur bois décomposé sous conifères.

  • Souvent sur bois décomposé, sous conifères, en groupes denses.
  • Lamelles libres ou facilement détachables.
  • Odeur moins fruitée, chair plus fragile.

Décision rapide

Cochez ce que vous observez.

Quiz express (3 questions)

1) Qu’est-ce qui descend sur le pied (décurrent) ?
2) Quelle odeur évoque l’abricot ?
3) Où trouve-t-on souvent la fausse girolle ?

Essentiel à retenir

  • Plis épais, fourchus et décurrents = girolle.
  • Lamelles fines, serrées et détachables = fausse girolle.
  • Odeur d’abricot = girolle.
  • Habitat sous conifères et sur bois décomposé, en groupes denses = fausse girolle.
  • Coupez au pied pour préserver le mycélium et faites vérifier vos récoltes en pharmacie.

Rappel: ne consommez jamais un champignon non identifié avec certitude. Faites contrôler en pharmacie ou par une société mycologique locale.

Lire l’habitat et la saison : indices de terrain pour repérer plis et lamelles

L’œil du cueilleur s’éduque aussi au paysage. La girolle prospère dans les lisières, les clairières moussues, aussi bien en forêts de feuillus (chêne, hêtre, châtaignier) que de conifères (pin, sapin), sur sols plutôt acides, drainés. Sa saison s’étend généralement de juin à novembre, avec un pic estival et automnal. Les années de pluies régulières stimulent le mycélium ; après des étés secs, les levées tardent, mais de belles pousses suivent les épisodes orageux qui réhydratent la litière.

La fausse girolle montre une préférence marquée pour les sous-bois de conifères, les souches en décomposition, les troncs morts et les sols riches en matière organique. On la rencontre souvent en groupes denses. Si vous observez un tapis d’orangé vif sur une vieille souche de pin, la prudence dicte de vérifier les lamelles fines et serrées. Pour des repères saisonniers précis, voyez cette fiche sur la fausse girolle et, pour les conditions idéales, ces conseils météo.

Dans l’atelier “Atlas des Parcelles” du club Atlas des Champignons, Élise et Nino ont comparé deux stations distantes de 500 m : la clairière de hêtre, acide et moussue, hébergeait des girolles aux plis cireux, tandis que la sapinière sur sol riche en débris ligneux présentait une nappe de fausses girolles aux lamelles serrées. Même quand la couleur se ressemblait à l’œil nu, l’habitat donnait déjà une piste solide.

  • Girolle : lisières, mousses, sols acides et drainés, feuillus et conifères, levées après pluies.
  • Fausse girolle : conifères, souches et bois morts, groupes denses, sols organiques.
  • Réflexe : habitat d’abord, puis structure sous chapeau pour confirmer.
Indice d’habitat Probabilité girolle Probabilité fausse girolle Action conseil
Lisière moussue, feuillus Élevée Modérée Vérifier plis décurrents
Sous conifères, souches Faible à modérée Élevée Contrôler lamelles fines
Groupes très denses Moyenne Forte Examiner détachabilité des lamelles
Après orages d’été Favorable Variable Rechercher parfum d’abricot

Pour élargir la culture mycologique, abonnez-vous à Le Monde des Champignons et consultez ces rappels de sécurité qui valorisent l’identification par un professionnel. Une autre ressource utile : ce guide expert de terrain.

Dangers de confusion : pleurote de l’olivier, chanterelle en tube et taxonomie des “orangés”

Confondre la girolle avec sa fausse sœur n’est pas le seul écueil. Les débutants peuvent aussi croiser le pleurote de l’olivier (Omphalotus olearius), très toxique, qui partage une coloration orangée mais pousse souvent en touffes sur bois de chêne/olivier. Ses lamelles bien développées et sa luminosité parfois bioluminescente en conditions sombres en font un piège spectaculaire. La règle demeure : plis épais et fourchus = girolle, lamelles = prudence, vérification nécessaire. Pour un comparatif ciblé, lisez cette mise au point.

Autre confusion bénigne : la chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis), appréciée en cuisine, présente des plis fins et un pied creux, mais sa silhouette en trompette fine, sa teinte brun-olivâtre et son habitat de tourbières/landes facilitaient le tri pour Élise. Elle l’identifie aisément grâce à l’Atlas des Champignons et un réflexe simple : “plis très peu marqués, pied creux, teintes brunes = chanterelle en tube”.

La taxonomie historique ajoute à la confusion lexicale : la fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca) fut parfois rangée dans Clitocybe par le passé, d’où des noms vernaculaires ambigus (“clitocybe orangé”, “chanterelle orangée”). Certaines espèces de Clitocybe orangées, sans lien culinaire, peuvent être toxiques, ce qui justifie une vigilance accrue. Le diagnostic de terrain repose toujours sur la structure sous le chapeau et le contexte écologique. Complétez votre veille avec ce point sur comestibilité/risques et cette fiche risques.

Pour se prémunir des erreurs, Nino a bâti une petite grille “SOS Sosies”, validée par Champi Découverte. Elle force à vérifier, dans l’ordre, 1) structure, 2) odeur, 3) habitat, 4) répartition saisonnière, 5) consultation d’un pharmacien ou d’un club. En 2025, les applis d’IA sont devenues plus précises, mais elles ne remplacent pas l’examen tactile et olfactif ; utilisez-les comme compléments, pas comme verdicts.

  • Omphalotus (pleurote de l’olivier) : lamelles marquées, touffes sur bois dur, toxicité forte.
  • Craterellus tubaeformis : comestible, pied creux, plis discrets, teinte brune/olive.
  • Hygrophoropsis aurantiaca : lamelles fines, orange vif, souvent sous conifères.
  • Cantharellus cibarius : plis épais et fourchus, odeur d’abricot, chair ferme.
Espèce Sous chapeau Habitat typique Risque Repère express
Girolle (Cantharellus cibarius) Plis épais, fourchus, décurrents Lisières, mousses, sols acides Comestible de qualité Odeur abricot, texture ferme
Fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca) Lamelles fines, serrées, détachables Conifères, souches, groupes denses Digestif parfois délicat Orange vif, centre plus sombre
Pleurote de l’olivier (Omphalotus olearius) Lamelles marquées Touffes sur bois de chêne/olivier Toxique Touffe, bioluminescence possible
Chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis) Plis discrets Landes, tourbières, mousses Comestible Pied creux, teintes brun/olive

Parcourez aussi ce rappel sur comestibles vs toxiques et la mise en garde “fausse chanterelle” de Chasseurs de champignons.

Méthode d’identification pas à pas : le protocole 3 minutes pour lire plis et lamelles

Le protocole d’Élise et Nino s’effectue en trois minutes, montre en main, afin d’éviter les erreurs dues à la précipitation. Première minute : diagnostic visuel. Soulevez le chapeau et observez la structure. Si ce sont des plis épais, fourchus, décurrents et d’aspect cireux, vous tenez probablement une girolle. Si vous voyez des lamelles fines, régulières, serrées, surtout d’orange vif, alerte fausse girolle.

Deuxième minute : tests sensoriels. Cassez un petit fragment du bord : la girolle se casse net, la fausse girolle est plus souple. Portez à votre nez : si un parfum d’abricot vous saute au visage, l’indice est fort pour la girolle ; à défaut d’odeur, reprenez l’examen.

Troisième minute : lecture du biotope. Où pousse le champignon ? Les girolles s’installent sur sols acides et bien drainés, en lisières ou clairières moussues, dans les feuillus ou conifères. La fausse girolle est plus à l’aise sous conifères, près des souches en décomposition, parfois sur des troncs. Croisez ces trois axes et vous obtenez un verdict robustifié. Pour approfondir, basez-vous sur ce rappel des erreurs fréquentes et cet article pédagogique.

  • 1 min : structure sous chapeau (plis vs lamelles).
  • 1 min : odeur et cassure de la chair.
  • 1 min : habitat et saison, recherche de groupes denses sous conifères pour suspecter la fausse girolle.
  • En cas de doute : abstention et conseil pharmaceutique.
Étape Action Résultat attendu Décision
1. Structure Observer plis/lamelles Plis épais vs lamelles fines Oriente girolle vs fausse girolle
2. Sensors Odeur + cassure Abricot + cassant (girolle) / discret + souple (fausse) Confirme ou alerte
3. Habitat Biotope et saison Lisières acides vs conifères/souches Ajuste le verdict
4. Sécurité Comparer à une ressource Photo/fiche fiable Consulter si doute

En complément, la rubrique “L’Observateur Mycologique” de notre club recommande de tenir un carnet de sorties pour noter : météo, altitude, essence des arbres, sols. Croisez vos trouvailles avec des galeries comparatives et le Guide Champi de votre région.

Bonnes pratiques de cueillette et ressources : de l’observation des plis à l’assiette

Identifier correctement, c’est aussi respecter la forêt et votre santé. Coupez toujours les champignons à la base du pied avec un couteau pour préserver le mycélium. Ramassez des spécimens entiers et sains pour l’identification, puis laissez les très jeunes sujets sur place. Triez en forêt pour éviter de mélanger la récolte : une fausse girolle dissimulée parmi des girolles peut vous induire en erreur ensuite. Les girolles se conservent quelques jours au frais ; on peut aussi les faire sécher ou les congeler après blanchiment. Elles apportent notamment de la vitamine D, intéressante pour l’immunité et la santé osseuse.

La prudence reste la règle d’or : ne consommez jamais un champignon non identifié formellement. En cas d’hésitation, montrez vos récoltes à un pharmacien ou à un club comme France Mycologie. Pour réviser les repères avant une sortie, inspirez-vous de ce rappel de sécurité et de cette comparaison illustrée. Pour apprendre à différencier les comestibles et les toxiques en général, gardez sous la main ce guide anti-sosies.

Élise aime clôturer ses sessions par une vérification croisée : elle compare ses photos aux fiches du Atlas des Champignons, lit une ressource comme ce récapitulatif simple, puis demande parfois un avis à un “Micologie Expert” du club. Cette discipline lui évite les erreurs, surtout quand la fatigue rend le regard moins fiable.

  • Préserver : couper au couteau, ne pas arracher, limiter la quantité cueillie.
  • Identifier : structure des plis/lamelles, odeur, chair, habitat, saison.
  • Vérifier : photos, guide papier/numérique, pharmacie si doute.
  • Former : ateliers clubs, vidéos, lectures de Le Monde des Champignons.
Bonne pratique Pourquoi Impact Ressource utile
Couper au pied Protéger le mycélium Durabilité de la station Conseils sécurité
Observer plis/lamelles Éviter la confusion girolle/fausse Identification fiable Repères visuels
Valider l’odeur Signature fruitée de la girolle Confiance accrue Comparatif
Consulter un pro Écarter les toxiques Zéro risque Guide illustré

Pour d’autres perspectives comparatives, le dossier de Les Jardiniers complète utilement votre “bibliothèque de terrain”. Enfin, tenez-vous informé via Champi Découverte et les bulletins de Le Panier Forestier pour coordonner sorties et périodes de pousse.

Quels critères priment pour distinguer plis et lamelles sous le chapeau ?

Le plus fiable est la structure : des plis épais, irréguliers et fourchus qui descendent sur le pied signent la girolle. Des lamelles fines, serrées, régulières et détachables indiquent plutôt la fausse girolle. Confirmez avec l’odeur (abricot chez la girolle) et l’habitat (lisières acides vs conifères/souches).

L’odeur d’abricot est-elle toujours présente chez la girolle ?

Elle est fréquente et plus marquée chez des sujets jeunes et frais, mais peut être atténuée selon l’humidité, la température ou l’âge. C’est un indice fort, à combiner avec la lecture des plis et l’habitat.

La fausse girolle est-elle toxique ?

La fausse girolle n’est pas considérée comme mortelle, mais elle est de moindre intérêt gustatif et peut occasionner des troubles digestifs chez certaines personnes. Redoublez de prudence en raison d’autres sosies orangés toxiques, comme le pleurote de l’olivier.

Dois-je me fier à la couleur pour décider ?

Jamais seule. La couleur varie selon la lumière, l’âge et le sol. Basez-vous d’abord sur la structure sous le chapeau (plis vs lamelles), puis l’odeur, la texture de chair et l’habitat pour conclure.

Où trouver des ressources pour réviser avant une sortie ?

Consultez des comparatifs fiables comme Rustica, Potager Caillebotte, Carte-Champignon et Les Jardiniers. En cas de doute, faites contrôler vos récoltes en pharmacie ou auprès d’un club comme France Mycologie.

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