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De la cĂŽte atlantique aux chaumes vosgiennes, la girolle n’a pas qu’un seul visage
 ni un seul nom. Selon les terroirs, on la surnomme Jaunotte, Roussotte, Chanterelle commune, parfois mĂȘme Bichette ou Girole. Ces appellations racontent une histoire de paysages, de langues rĂ©gionales et de pratiques de cueillette. Route par route, panier en main, on dĂ©couvre que la mĂȘme Chanterelle dorĂ©e change de nom comme elle change de sous-bois. DerriĂšre ces mots, il y a des indices utiles pour reconnaĂźtre l’espĂšce, comprendre les habitudes locales et transmettre des savoirs sĂ»rs aux nouveaux cueilleurs.

Les appellations rĂ©gionales ne sont pas que folkloriques : elles aident Ă  identifier correctement la girolle (Cantharellus cibarius), Ă  l’éviter de la confondre avec la Fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca) ou le Clitocybe de l’olivier, toxique. Elles guident aussi vers les bons massifs (chĂȘnes, hĂȘtres, chĂątaigniers, conifĂšres) et les bons moments (aprĂšs une pluie d’étĂ©, sur sols plutĂŽt acides). En cuisine, ces “noms de pays” se retrouvent sur les cartes et marchĂ©s, et inspirent des recettes oĂč l’on cherche la justesse : cuisson courte, nettoyage Ă  sec, parfum d’abricot qui se suffit Ă  lui-mĂȘme. L’itinĂ©raire des mots se transforme ainsi en itinĂ©raire de goĂ»t et de prudence.

  • En bref : plus de soixante noms pour la girolle en France, hĂ©ritĂ©s des patois et des paysages.
  • Les appellations locales servent d’indices de terrain et de culture culinaire autant que d’étiquettes poĂ©tiques.
  • Rester vigilant face aux confusions : les risques existent, complĂ©tĂ©s par des guides d’identification fiables.
  • OĂč et quand ? ForĂȘts de feuillus et de conifĂšres, sols acides, sorties massives aprĂšs les pluies estivales.
  • En cuisine : nettoyage sans eau, cuisson douce, associations sobres qui respectent le parfum de Chanterelle jaune.

Carte vivante des appellations rĂ©gionales : comment la girolle se nomme-t-elle aux quatre coins de France ?

On entend parfois “il n’y a qu’une girolle !”, mais les mots, eux, foisonnent. Dans les forĂȘts de CĂŽte-d’Or et jusqu’en Lorraine, les paniers se remplissent de Jaunotte, un nom qui renvoie Ă  la couleur d’or du chapeau. Vers la façade atlantique, certaines haltes de marchĂ© affichent Roussotte ou Roussette, jouant sur des nuances rousses selon l’exposition et le sol. Des vallĂ©es alpines aux franges du Massif central, d’autres traditions prĂ©fĂšrent Chanterelle, Chanterelle commune ou Chanterelle dorĂ©e, des appellations descriptives et trĂšs rĂ©pandues.

Notre cueilleuse fictive, LĂ©a, traverse la France Ă  l’écoute des dialectes. Dans des villages occitans, elle croise des Ă©tiquettes comme “roubellou” ou “cresta del Gal”, hĂ©ritĂ©es des parlers du Sud. À l’est, elle entend le mot Girole (une graphie ancienne, sans double r) sur des Ă©tals de marchĂ©s, alors qu’au nord les anciens Ă©voquent parfois des “chevrette” ou “crĂȘte de coq”, images parlantes qui rappellent la silhouette en entonnoir et les plis dĂ©currentes.

Pour ne pas s’y perdre, s’appuyer sur des ressources fiables fait gagner du temps. L’inventaire encyclopĂ©dique recense des dizaines de noms, tandis que des sites spĂ©cialisĂ©s donnent des repĂšres prĂ©cis : carte-champignon.fr agrĂšge des informations de terrain, et l’Atlas des champignons rappelle l’intĂ©rĂȘt de connaĂźtre le nom latin pour lever toute ambiguĂŻtĂ©. La diversitĂ© linguistique est une richesse, Ă  condition de rester arrimĂ© Ă  l’identification scientifique.

En s’arrĂȘtant au fil des chemins, LĂ©a remarque trois usages typiques : les noms de couleur (Jaunotte, Roussotte), les noms de forme (Chanterelle, “crĂȘte de coq”), et les noms patrimoniaux (formes occitanes ou franco-provençales). Cette carte des appellations suit souvent la gĂ©ographie des massifs : Alpes et Vosges fidĂšles aux “chanterelles”, Bourgogne et Lorraine amatrices de “jaunottes”, Sud-Ouest et zones occitanes riches d’une mosaĂŻque locale.

  • Noms par la couleur : Jaunotte, Roussotte.
  • Noms par la forme : Chanterelle, Chanterelle commune, “crĂȘte de coq”.
  • Noms patrimoniaux : variantes occitanes (roubellou, boulingouto), franco-provençales ou locales.
Grande région Appellations entendues Indices mémotechniques
Bourgogne – CĂŽte-d’Or Jaunotte, Jaunire, Jaunelet Nuance jaune orangĂ© trĂšs marquĂ©e sur sols acides
Lorraine – Vosges Jaunotte, Chanterelle commune Massifs mixtes, feuillets de hĂȘtres, pluies estivales
Alpes – Savoie/IsĂšre Chanterelle, Chanterelle dorĂ©e, “crĂȘte de coq” Forme en entonnoir, plis dĂ©currents trĂšs visibles
Occitanie – Sud-Ouest Roubellou, Boulingouto, Roussotte Couleurs plus roussies selon l’exposition et le sol
Nord – Bassin parisien Chanterelle, Girole Graphie variable sur marchĂ©s, mais mĂȘme espĂšce

Pour approfondir, consultez des repĂšres didactiques comme Jardiner Facile ou Rustica, qui relient terroirs et habitats. La diversitĂ© des noms n’est pas un obstacle, c’est une porte d’entrĂ©e vers la science et la culture du champignon.

À retenir : les appellations rĂ©gionales agissent comme une boussole culturelle, Ă  condition de rester ancrĂ©es dans l’identification botanique.

Pourquoi tant de noms ? Étymologie populaire, patois et imaginaire autour de la Chanterelle

Les mots suivent la couleur, la forme et l’usage. Jaunotte Ă©voque le jaune lumineux du chapeau et des plis, quand Roussotte peut renvoyer Ă  une teinte plus rousse selon le sol. Chanterelle vient de l’italien “cantharellus”, petite coupe, rappelant l’entonnoir. Plus pittoresques, “chevrette”, “chevrottine” ou “crĂȘte de coq” convoquent des images animales pour mĂ©moriser une silhouette. Dans certains coins, on entend Bichette de maniĂšre affectueuse pour parler d’un “petit bijou de sous-bois”.

Les langues rĂ©gionales ont laissĂ© une empreinte forte. En zone occitane, on croise “roubellou” ou “boulingouto” ; dans des zones franco-provençales, la graphie Girole subsiste. La multiplicitĂ©, signalĂ©e dans les inventaires comme WikipĂ©dia, rĂ©pond Ă  une logique simple : chaque pays a baptisĂ© son prĂ©cieux champignon selon ce qui sautait aux yeux ou au cƓur.

Cette crĂ©ativitĂ© linguistique n’empĂȘche pas la rigueur. Les guides conseillent de revenir aux critĂšres anatomiques pour affiner l’identification : chapeau en entonnoir, plis Ă©pais et dĂ©currents (et non de vraies lames), chair ferme, parfum fruitĂ© rappelant l’abricot ou la mirabelle. Des rĂ©fĂ©rences Ă  jour structurent ces repĂšres, comme Carte Champignon et les fiches pratiques de Rustica.

  • Famille sĂ©mantique “couleur” : Jaunotte, Roussotte, Chanterelle dorĂ©e, Chanterelle jaune.
  • Famille “forme animale” : crĂȘte de coq, chevrette, chevrottine.
  • HĂ©ritage rĂ©gional : Girole, roubellou, boulingouto, variantes locales.
Type d’appellation Exemples Ce que cela raconte
Couleur Jaunotte, Chanterelle dorée, Chanterelle jaune Dominante jaune-or, indicateur visuel immédiat
Forme Chanterelle, crĂȘte de coq Entonnoir, plis Ă©pais, bord ondulĂ©
Patrimoine Girole, Roubellou, Boulingouto Traces de patois et de marchés anciens
Affectif Bichette Surnom tendre donné à un champignon précieux

Pour qui dĂ©bute, des guides illustrĂ©s permettent d’aligner mots et morphologie : le dossier Jardiner Facile contextualise bien l’habitat, tandis que l’Atlas rappelle l’importance du nom latin Cantharellus cibarius. C’est en croisant la poĂ©sie des appellations et la prĂ©cision des critĂšres que l’on cueille juste.

Si les mots voyagent, les critĂšres restent. Le pluralisme des appellations devient un atout dĂšs lors qu’on les associe Ă  une identification sĂ»re et reproductible.

En somme, chaque nom rĂ©gional est une porte d’entrĂ©e vers la mĂȘme rĂ©alité : la girolle authentique et ses signes distinctifs robustes.

Éviter les piùges : distinguer Chanterelle commune, Fausse girolle et espùces toxiques

Au-delĂ  des mots, la sĂ©curitĂ© prime. La Chanterelle commune prĂ©sente des plis Ă©paissis, fourchus et dĂ©currents, de la mĂȘme couleur que le chapeau. La Fausse girolle, elle, montre de vĂ©ritables lamelles plus fines, un orange souvent plus vif et un chapeau plus souple. Le Clitocybe de l’olivier (trĂšs toxique) n’a pas l’odeur fruitĂ©e d’abricot, et ses lamelles bien marquĂ©es descendent sur un pied souvent plus fragile.

Des fiches comparatives actualisĂ©es en 2025 aident Ă  fixer ces clĂ©s. Voyez par exemple ce guide pratique, ou encore les pages dĂ©diĂ©es : Fausse girolle : comment la reconnaĂźtre et Girolle vs fausse girolle. Le dossier de MSN Lifestyle rappelle les points de vigilance essentiels.

  • Girolle vĂ©ritable : plis Ă©pais et fourchus, chair ferme, parfum fruitĂ©.
  • Fausse girolle : lamelles fines, orange vif, saveur plus fade.
  • Clitocybe de l’olivier : toxique, lamelles serrĂ©es, absence d’odeur fruitĂ©e.
  • Ne pas confondre avec une TramĂšte (polypore sur bois mort), totalement diffĂ©rente par sa texture de “bois” et sa pousse sur troncs.
Caractùre Girolle (Cantharellus cibarius) Fausse girolle (H. aurantiaca) Clitocybe de l’olivier
Sous le chapeau Plis épais, fourchus, décurrents Lamelles fines et souples Lamelles serrées
Odeur Fruité abricot/mirabelle Peu marquée Peu ou pas agréable
Couleur Jaune à jaune orangé Orange vif souvent uni Blanchùtre à ochracé
Texture Chair ferme Plus souple Souvent fragile
Comestibilité Excellent comestible Comestible médiocre Toxique

Pour progresser pas Ă  pas, des pas-Ă -pas dĂ©taillĂ©s existent : caractĂ©ristiques clĂ©s, identifier une vraie girolle en forĂȘt et mĂ©thode pour mycophiles. En cas de doute, on suit la rĂšgle : ne consommer jamais un champignon non identifiĂ© avec certitude et montrer sa cueillette Ă  un pharmacien ou un mycologue.

ClĂ© de voĂ»te de la sĂ©curité : connaĂźtre les noms locaux est utile, mais l’anatomie du champignon tranche toujours.

Terrains de cueillette et saisons d’écoute : oĂč et quand ces appellations rĂ©sonnent-elles le plus ?

Les mots naissent des lieux. On entendra plus souvent Jaunotte en CĂŽte-d’Or oĂč le champignon abonde, Chanterelle dans les massifs alpins et vosgiens, et des variantes occitanes dans les forĂȘts du Sud-Ouest. Les habitats favoris demeurent constants : bois et sous-bois de chĂȘnes, chĂątaigniers et hĂȘtres, bords de chemins, lisiĂšres et, en montagne, conifĂšres ; les sols plutĂŽt acides/siliceux conviennent bien.

La saison s’étire selon la mĂ©tĂ©o, gĂ©nĂ©ralement de mai Ă  novembre. Un Ă©pisode pluvieux suivi d’un redoux dĂ©clenche souvent une poussĂ©e, surtout en plein Ă©tĂ©. Les girolles poussent en groupes, ce qui explique que les “bonnes places” deviennent de vĂ©ritables hĂ©ritages familiaux. Pour affiner votre timing, les retours de terrain restent prĂ©cieux : Cartes participatives et guides d’habitat comme Jardiner Facile ou Rustica aident Ă  lire les signaux naturels.

  • Feuillus : chĂȘnes, hĂȘtres, chĂątaigniers (printemps-fin d’étĂ©).
  • ConifĂšres : Ă©picĂ©as, pins (Ă©tĂ©-automne, surtout en altitude).
  • Indices : sols acides, litiĂšre lĂ©gĂšre, clairiĂšres et bords de chemins.
  • Rythme : poussĂ©es aprĂšs pluies et chaleur douce.
Mois Probabilité de rencontre Zones clés Appellations souvent entendues
Mai – Juin Moyenne Plaines, feuillus Chanterelle, Jaunotte
Juillet – AoĂ»t ÉlevĂ©e Massifs mixtes, altitude Chanterelle commune, Roussotte
Septembre – Octobre ÉlevĂ©e ConifĂšres, pentes fraĂźches Chanterelle dorĂ©e, Girole
Novembre Variable ForĂȘts abritĂ©es Chanterelle (selon mĂ©tĂ©o)

Pour se prĂ©parer, les dossiers “oĂč trouver” offrent des check-lists utiles : Rustica – oĂč et comment trouver ou les repĂšres mĂ©thodiques de Les-Jardiniers. On y apprend Ă  croiser mĂ©tĂ©o, exposition et altitude : une science simple, mais payante, pour qui Ă©coute les forĂȘts.

Comparateur interactif — Noms rĂ©gionaux de la girolle

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Enfin, ne sous-estimez jamais la force du rĂ©seau local : marchĂ©s, associations mycologiques, pharmaciens. En 2025, les cartes collaboratives et guides en ligne se combinent sans peine avec les “secrets” de terrain transmis de vive voix.

Le bon mot au bon endroit : connaĂźtre les appellations aide Ă  se synchroniser avec l’écosystĂšme, donc Ă  cueillir mieux et au bon moment.

Au marchĂ© et en cuisine : quand Jaunotte et Roussotte inspirent recettes, labels et pratiques

Sur un Ă©tal, “Jaunotte de CĂŽte-d’Or” ou “Chanterelle commune des Alpes” apporte un supplĂ©ment d’ñme. Les appellations rĂ©gionales valorisent l’origine, mais doivent rester loyales Ă  l’espĂšce : Cantharellus cibarius, et non une Fausse girolle. Les fiches produits comme celles de Les Strass ou les pages techniques de Bricoleur Pro rappellent les critĂšres de fraĂźcheur : pied et chapeau fermes, toucher sec et veloutĂ©, aucune viscositĂ©.

En cuisine, la girolle supporte mal l’eau : nettoyage Ă  sec (brosse, couteau), cuisson brĂšve, parfum mis en avant. Les classiques inspirent toujours : poĂȘlĂ©e persillade, omelette, risotto, vol-au-vent, sauces pour viandes blanches ou poissons nobles. Les conseils culinaires de Chef Simon insistent sur la retenue : peu d’artifices, beaucoup d’attention Ă  la texture. Pour des repĂšres d’identification avant la casserole, le guide Atlas reste une base solide.

  • Nettoyage : jamais de trempage, brossez et parez les pieds terreux.
  • Cuisson : feu moyen, peu de matiĂšre grasse, finissez au beurre si besoin.
  • Conservation : rĂ©frigĂ©rateur 48–72 h (sac perforĂ©), sĂ©chage doux ou bocal Ă  l’huile/vinaigre.
  • Accords : volailles, veau, gibier, lotte, turbot, pĂątes, Ɠufs.
Sélection Nom régional Région(s) Indice visuel Remarque
Appellation sur le marché Préparation conseillée Astuce de chef
Jaunotte (Bourgogne, Lorraine) Omelette moelleuse, persillade Ne salez qu’en fin de cuisson pour prĂ©server la fermetĂ©
Roussotte (Atlantique, Sud-Ouest) PoĂȘlĂ©e d’automne, jus court Un trait de vinaigre de XĂ©rĂšs pour rĂ©veiller le fruitĂ©
Chanterelle commune (Alpes, Vosges) Risotto, vol-au-vent Ajoutez les girolles au dernier tiers de cuisson du riz
Girole (graphie locale) Quiche Ă  la farine de chĂątaigne PrĂ©cuisez et Ă©gouttez pour Ă©viter l’humiditĂ© de la pĂąte
Bichette (petits calibres) Salade tiĂšde Ă  l’huile d’olive et citron Crue en copeaux trĂšs fins possible, si fraĂźcheur irrĂ©prochable

Envie de prolonger l’exploration ? Consultez des ressources exhaustives comme Carte Champignon et les guides “reconnaĂźtre et cueillir” : Les-Jardiniers – reconnaĂźtre facilement. On y croise aussi des mises en garde concrĂštes, comme diffĂ©rencier girolle et clitocybe de l’olivier, rappel utile avant d’acheter ou de cuisiner.

Dans les restaurants, les cartes mentionnent volontiers Chanterelle dorĂ©e plutĂŽt que Jaunotte, un choix qui parle Ă  tous les convives. L’important reste le respect du produit : cuisson douce, assaisonnement discret, et cette promesse de saveurs fruitĂ©es qui signe la vraie girolle.

Image finale : des mots qui se goĂ»tent. À table comme en forĂȘt, l’appellation devient une invitation Ă  mieux faire, pas Ă  en faire trop.

La girolle a-t-elle vraiment plus de 60 noms en France ?

Oui. Les inventaires compilĂ©s par les naturalistes et des sources ouvertes indiquent plus d’une soixantaine de noms vernaculaires, selon les rĂ©gions et les patois. On retrouve notamment Jaunotte, Roussotte, Chanterelle (commune, dorĂ©e, jaune), Girole et divers termes occitans.

Jaunotte, Roussotte et Girole dĂ©signent-ils la mĂȘme espĂšce ?

Dans l’usage courant en France, ces appellations renvoient Ă  la mĂȘme espĂšce, Cantharellus cibarius, dite girolle. Les nuances de nom reflĂštent surtout la couleur, le terroir ou la tradition locale.

Comment Ă©viter la confusion avec la fausse girolle ?

VĂ©rifiez la prĂ©sence de plis Ă©pais et dĂ©currents (girolle) et non de lamelles fines (fausse girolle). L’odeur fruitĂ©e d’abricot, la chair ferme et la teinte jaune dorĂ©e sont de bons indices. En cas de doute, faites vĂ©rifier par un pharmacien.

OĂč et quand a-t-on le plus de chances d’entendre ‘Jaunotte’ ?

En Bourgogne (CĂŽte-d’Or) et jusqu’en Lorraine, oĂč l’appellation est courante. Les poussĂ©es sont frĂ©quentes aprĂšs les pluies d’étĂ©, sur sols acides en forĂȘts de feuillus et de conifĂšres.

Ces noms rĂ©gionaux apparaissent-ils sur les marchĂ©s et les cartes de restaurants ?

Oui, souvent. Les marchĂ©s locaux et certains restaurants valorisent l’origine en utilisant des appellations comme Jaunotte ou Chanterelle dorĂ©e, tout en veillant Ă  l’exactitude de l’identification.

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